L'odyssée de la Trinité Chapitre 4

juecrivain

Malafax décida d'examiner les armes ennemis saisies lors de la précédente bataille, alors qu'il regagnait son repaire. Il irait même jusqu'à étudier leurs cadavres lambeaux par lambeaux s'il le fallait, tellement il désirait connaître leurs secrets, leurs pouvoirs et bien entendu se les approprier.Il bifurqua alors vers une cache d'armes utilisée pour leurs armes et même celles de leurs ennemis. Il choisissa une épée et une lance, et se remit en route vers son antre.Le sorcier vivait dans une niche très spacieuse, elle pouvait y aceuillir un bataillon de cent démons sans encore manquer d'espace. Des tablettes de pierres gravées, posées à même le sol, non loin de la couche du sorcier, constituait la bibliothèque de Malafax. Les démons avait leur propre langue, et pratiquaient l'écriture sur de la roche friable, spécialement adaptée pour les écrits. En plein milieu de sa cache se trouvait un foyer flanquée d'un récipient géant qui faisait crépiter une étrange mixture dont la fumée qui s'en dégageait faisait culminer un léger brouillard au plafond. Mais le sorcier ne travailla pas seul. Dans un coin se postait son laquais, un démon diforme de petite taille, Malafax faisait le double de lui. Des cornes s'hérissaient seulement sur son dos, son crâne et son bras droit était le seul valide pour effectuer les tâches ordonnées; spécialement la forge d'armes. Il ne pouvait communiquer dû à une bouche imparfaite et la langue arrachée par Malafax lui même, par mesure d'intimidation.Le sorcier lui fit signe et le larbin s'approcha à grandes foulées, se servant de ses bras et jambes pour se déplacer avec le moins de contrainte possible. Malafax lui tendit les armes récupérées auparavent.- Fais moi fondre ces armes et garde le métal en température.Le larbin poussa un gémissement, s'accapara les armes et fila vers son enclume pour les marteler puis les faire fondre dans le bac de braises à proximité.Malafax se dirigea vers ses tablettes mais Viphaël le coupa dans son élan.- Malafax!Le sorcier se trouva surpris de la présence d'un de ses seigneurs dans ses quartiers. Cela n'arrivait jamais car c'est toujours lui qui allait au devant de ses seigneurs. Mais la futur de leur race étant compromise, plus rien ne serait comme avant.- Dis moi quoi faire, si je me dois d'être utile pour notre survie, dis moi ce qu'il faut faire...Le ton implorant de Viphaël surpris Malafax, bien qu'il reconnaissait que le seigneur démon possédait une grande sagesse, trop grande peut être... - Seigneur Viphaêl, je vais être franc avec vous, vous ne pouvez rien pour notre survie.- Quand je me suis mélé à ta conversation avec Liumh, j'ai cru entendre que tu avais une solution à notre problème...Malafax fronca les sourcils.- Certes, seigneur...Il hésita un instant puis décida quand même de lui dévoiler son idée.- Venez avec moi seigneur, je vais vous montrer.Les deux protagonistes quittaient les lieux sous le vacarme que faisait le larbin en martelant les armes chauffées à blanc. Le sorcier pris les devant mais guida d'abord Viphaël à la salle des trônes.- Je voudrais aussi faire part de ma découverte au seigneur Liumh, ceci parait légitime.- Cela t'honore, mais rapelles toi que tu tiens notre salut dans tes mains, alors sois convaincant sinon je ne répondrai pas de la colère de Liumh.Malafax ne répondit que par son silence, mais au fond de lui, il savait que Liumh allait s'abattre sur lui quand il divulgerait son secret.Ils arrivèrent à la salle des trônes, Liumh était toujours perdu dans ses pensées, l'apaisement découlait de tout son être. Il rouvrit les yeux quand il entenda les bruits de pas s'approcher.- Malafax a quelque chose à nous montrer, il faut qu'on le suive.- Tssss, j'espère que vous ne me dérangez pas pour rien, répliquà Liumh.Il se leva de son siège et Malafax repris la tête du cortège. Au bout de quelques minutes, ils empruntèrent un tunnel qui faisait mine de remonter vers la surface.- Où nous emmenes tu vermine?! Grogna Liumh, tu sais bien que ce tunnel ne mène nulle part!- Patience seigneurs, vous allez voir que ce tunnel n'est point comme les autres...La curiosité de Liumh et Viphaël furent piqués et ne dirent plus un mot avant de tomber sur un cul de sac. Viphaël se lanca :- Et maintenant Malafax?Le sorcier s'approcha du bouchon naturel qui empéchait l'avancée, mais en cherchant des jointures sur la paroi, il réussit à retirer un gros rocher et le posa au sol.- Seigneurs, il est temps que je vous montre le néant.Liumh et Viphaël se regarda, perplèxe. Ils pensaient tout les deux que le sorcier avait perdu la raison. Liumh s'empara de la faux de Viphaël d'un geste sec, et pointa le bout de la faux sur Malafax. Ce dernier resta calme malgré la menace qui pesait sur lui.- Il est temps pour toi de périr, tu nous es plus d'aucune utilité!Mais Viphaël agrippa le bras de son acolyte, et lui faisait comprendre du regard de ne rien intenter. La confiance de Viphaël sauva le sorcier.- Malafax, lanca Viphaël,tu es surement bien placé pour savoir que rien n'existe là haut...Un étrange sourire se dessina sur les lèvres du sorcier, et il se mit même à glousser.- Il est temps que je vous raconte une histoire, qui remonte au temps du seigneur Hamjeil...Liumh baissa son bras, et redonna l'arme à Viphaël. ils étaient prêt à boire les paroles de Malafax, car ils avaient un tel respect pour leur ancien seigneur que tout ce qu'il le concernait était comme sacré. Le sorcier les avait touchés en plein coeur et pouvait maintenant tout raconter sans être interrompu.

Malafax décida d'examiner les armes ennemis saisies lors de la précédente bataille, alors qu'il regagnait son repaire. Il irait même jusqu'à étudier leurs cadavres lambeaux par lambeaux s'il le fallait, tellement il désirait connaître leurs secrets, leurs pouvoirs et bien entendu se les approprier.Il bifurqua alors vers une cache d'armes utilisée pour leurs armes et même celles de leurs ennemis. Il choisissa une épée et une lance, et se remit en route vers son antre.Le sorcier vivait dans une niche très spacieuse, elle pouvait y aceuillir un bataillon de cent démons sans encore manquer d'espace. Des tablettes de pierres gravées, posées à même le sol, non loin de la couche du sorcier, constituait la bibliothèque de Malafax. Les démons avait leur propre langue, et pratiquaient l'écriture sur de la roche friable. En plein milieu de sa cache se trouvait un foyer flanquée d'un récipient géant qui faisait crépiter une étrange mixture dont la fumée qui s'en dégageait faisait culminer un léger brouillard au plafond. Mais le sorcier ne travailla pas seul. Dans un coin se postait son laquais, un démon diforme de petite taille, Malafax faisait le double de lui. Des cornes s'hérissaient seulement sur son dos, son crâne et son bras droit était le seul valide pour effectuer les tâches ordonnées; spécialement la forge d'armes. Il ne pouvait communiquer dû à une bouche imparfaite et la langue arrachée par Malafax lui même, par mesure d'intimidation.Le sorcier lui fit signe et le larbin s'approcha à grandes foulées, se servant de ses bras et jambes pour se déplacer avec le moins de contrainte possible. Malafax lui tendit les armes récupérées auparavent.

- Fais moi fondre ces armes et garde le métal en température.

Le larbin poussa un gémissement, s'accapara les armes et fila vers son enclume pour les marteler puis les faire fondre dans le bac de braises à proximité.Malafax se dirigea vers ses tablettes mais Viphaël le coupa dans son élan.

- Malafax!

Le sorcier se trouva surpris de la présence d'un de ses seigneurs dans ses quartiers. Cela n'arrivait jamais car c'est toujours lui qui allait au devant de ses seigneurs. Mais la futur de leur race étant compromise, plus rien ne serait comme avant.

- Dis moi quoi faire, si je me dois d'être utile pour notre survie, dis moi ce qu'il faut faire...

Le ton implorant de Viphaël surpris Malafax, bien qu'il reconnaissait que le seigneur démon possédait une grande sagesse, trop grande peut être... 

- Seigneur Viphaël, je vais être franc avec vous, vous ne pouvez rien pour notre survie.

- Quand je me suis mélé à ta conversation avec Liumh, j'ai cru entendre que tu avais une solution à notre problème...

Malafax fronca les sourcils.

- Certes, seigneur...

Il hésita un instant puis décida quand même de lui dévoiler son idée.

- Venez avec moi seigneur, je vais vous montrer.

Les deux protagonistes quittaient les lieux sous le vacarme que faisait le larbin en martelant les armes chauffées à blanc. Le sorcier pris les devant mais guida d'abord Viphaël à la salle des trônes.

- Je voudrais aussi faire part de ma découverte au seigneur Liumh, ceci parait légitime.

- Cela t'honore, mais rapelles toi que tu tiens notre salut dans tes mains, alors sois convaincant sinon je ne répondrai pas de la colère de Liumh.

Malafax ne répondit que par son silence, mais au fond de lui, il savait que Liumh allait s'abattre sur lui quand il divulgerait son secret.Ils arrivèrent à la salle des trônes, Liumh était toujours perdu dans ses pensées, l'apaisement découlait de tout son être. Il rouvrit les yeux quand il entenda les bruits de pas s'approcher.

- Malafax a quelque chose à nous montrer, il faut qu'on le suive.

- Tssss, j'espère que vous ne me dérangez pas pour rien, répliquà Liumh.

Il se leva de son siège et Malafax repris la tête du cortège. Au bout de quelques minutes, ils empruntèrent un tunnel qui faisait mine de remonter vers la surface.

- Où nous emmenes tu vermine?! Grogna Liumh, tu sais bien que ce tunnel ne mène nulle part!

- Patience seigneurs, vous allez voir que ce tunnel n'est point comme les autres...

La curiosité de Liumh et Viphaël furent piqués et ne dirent plus un mot avant de tomber sur un cul de sac. Viphaël se lanca :

- Et maintenant Malafax?

Le sorcier s'approcha du bouchon naturel qui empéchait l'avancée, mais en cherchant des jointures sur la paroi, il réussit à retirer un gros rocher et le posa au sol.

- Seigneurs, il est temps que je vous montre le néant.

Liumh et Viphaël se regarda, perplèxe. Ils pensaient tout les deux que le sorcier avait perdu la raison. Liumh s'empara de la faux de Viphaël d'un geste sec, et pointa le bout de la faux sur Malafax. Ce dernier resta calme malgré la menace qui pesait sur lui.

- Il est temps pour toi de périr, tu nous es plus d'aucune utilité!

Mais Viphaël agrippa le bras de son acolyte, et lui faisait comprendre du regard de ne rien intenter. La confiance de Viphaël sauva le sorcier.

- Malafax, lanca Viphaël,tu es surement bien placé pour savoir que rien n'existe là haut...

Un étrange sourire se dessina sur les lèvres du sorcier, et il se mit même à glousser.

- Il est temps que je vous raconte une histoire, qui remonte au temps du seigneur Hamjeil...

Liumh baissa son bras, et redonna l'arme à Viphaël. ils étaient prêt à boire les paroles de Malafax, car ils avaient un tel respect pour leur ancien seigneur que tout ce qu'il le concernait était comme sacré. Le sorcier les avait touchés en plein coeur et pouvait maintenant tout raconter sans être interrompu.

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