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 nombril, cactus, plongeon, cynique, emboîter.

Journal d'un confiné

Jour 17

Pour essayer de percer ce mystère plaçant dans mon esprit comme nombril du monde le territoire ceint par la grande muraille, je profite du temps libre offert par le présent confinement, pour étudier le plus célèbre ouvrage de Mao mettant en code son credo.

J'en extraits alors avec des pincettes tels des piquants d'un cactus, quelques maximes avant d'exécuter un plongeon dans ces écrits épiques.

La première déclare : « le fondement de la théorie c'est la pratique », j'en déduis peut-être de façon erronée que les principaux aliments de son peuple le thé et le riz sont les plus pratiques pour le nourrir ce qui est indéniable.

La deuxième sentence m'interpelle quand il déclare qu'il n'y a pas de routes droites dans le monde, montrant sa méconnaissance des landes, mais résonne avec les fumeuses sorties d'un des anciens premiers ministres de l'ère Chirac, sinophile déclaré sans être réputé cynique. Puis lorsque le grand timonier déclare qu'il est plus utile de tuer des moustiques que de faire l'amour, là je ne le suis plus, préférant jouer à m'emboîter que d'exterminer ces mères exemplaires ne cherchant finalement en nous piquant, qu'à nourrir leurs charmants petits.