Connectez-vous pour commenter
Loin des masses
giewz
Les ânes descendaient les oreilles dans l'air
Un enfant les suivait, pendant ce temps le maire
Prononçait un discours en ce jour de kermesse
C'était l'heure où l'on boit un verre après la messe.
Donc ce jeune garçon, fuyait heureux, la fête
A l'écart du village, intrigué par les bêtes
Son instinct lui disait que les choses se passent
Tout près de la nature, toujours loin de la masse.
Bientôt l'ignoble bruit du tambour ne fut plus
Qu'un murmure dans les branches des arbres feuillus
A l'instant le silence avait repris ses droits.
Le troupeau se figea comme l'on prend la pose.
De sa poche il tira une petite rose
Et la mît à l'oreille du plus têtu des trois.