L'ombre et le Soleil
Salim Shelow
Palpitante course au soleil levé,
J'étouffe au chaud la dessous,
Capuche en armure, je cours pour l'effort.
Aussi dur de m'arrêter que de continuer,
Alors pourquoi ne pas?
L'affaire d'un fou d'ici,
Et puis je ne puis m'épuiser plus,
Gorge au plus sec,
J'ai bêtement penser à soif.
Je cracherai de feu d'ici peu.
Et mon corps qui s'enfume,
brûlante sueur froide.
Lenteur spectaculaire, pourtant j'avance si fort.
Et c'est là que tout se fait!
Enfin, le souffle!
Ce fameux second!
Je suis en force.
Ce ne sont plus des pas mais toute ma vie.
Qui aurait cru que j'en arriverai là?
Un monde, et puis moi.
Je me libère enfin.
Et c'est seul comme à tous mes tours.
Je pourrais tous les battre.
Je crois pas en la peur,
Je sais ce que tout cela me coûte,
Mais j'ai toujours ce cri.
Un enfant, le mien.
Mon fils.
Je ne puis penser autre,
J'avoue tout mon amour,
Je vole mère,
Sans jamais vous oublier.
Mon second souffle,
Me mène ou jamais je n'ai été.
Et l'Homme que j'étais?
Ce n'est rien, tellement rien.
Je m'effacerais que l'on m'oublierait.
C'est aussi bien.
Je ne croise plus les chemins.
Merci mon petit,
Pour ton besoin,
Pour ta demande,
Et tes attentes.
Je t'aime à tout cœur.
Toujours eu peur de m'évoquer,
Mais me voici en mains troubles,
Et qui pour m'arrêter?
Je retrouve ma paix.
Sais tu qui fait le beau temps?
Tant de croyants savent
Et tant d'autres l'ignorent.
J'ai peur d'être des deux.
Mon Dieu je t'aime pour toutes mes évidences.
Mais je n'ose plus poser front.
A qui cette lettre?
On dit que méditer c'est éprouver son être,
Rien de moins facile,
Et je m'exporte au risque de m'exposées.
Alors qui?
Dîtes moi qui pour m'arrêter?
Sous un soleil au plus rouge
Au loin un arbre à l'ombrage si large
Je pourrai m'y cacher pour un certain temps
Mais je perdrai tout, absolument tout de l'instant.
Suis-je bon qu'à m'écrire?
Je ne veux pas tout perdre.
Je repense à toutes ces nuits.
Moi, l'enfant dans l'obscurité.
C'était peut être là tout mon meilleur.
Un rêve qui en appelai un autre.
Un jour passé et je m'effaçais les erreurs
Rien n'étais grave.
"Demain je ferai mieux"
Mais puis-je continuer l'histoire?
Je ne sais plus où aller.
Alors un pause, juste une pause.
Peut être ma paix, peut être mon regret.
Une grande respiration de mon reste poumons...
Je cours maintenant les yeux fermés
Arrive sous l'arbre et son ombre
Mais c'est toute ma vie, tout mon cœur et toute ma force.
Alors le temps d'un passage et d'une fraîcheur
Et je repars encore plus fort.
A mes amis, mes amours et mes vies,
Ne vous arrêtez jamais
C'est très joli ! Un hymne, une course à la vie, à l'amour !
· Il y a presque 9 ans ·Louve
Merci!
· Il y a presque 9 ans ·Salim Shelow