L'orage
Frédéric Wyczisk
Ô ! que c’est bon après une chaude journée d’été,
Le ciel se couvre, de sentir l’orage arriver.
Le vent secoue les arbres, souffle en rafale.
On se met à l’abri, un chat surpris détale.
Ca tonne et ça éclaire ! la nature est en colère.
Les premières grosses gouttes pètent par terre.
Ô ! cette odeur de terre bactérisée, mouillée
Maintenant ça pisse dru, c’est la rincée.
Ah ! qui dira l’émotion de la pluie qui tombe
Averses, giboulées, grosses gouttes, petites bombes
Et le vent et l’éclair et le ciel qui gronde
Ainsi soient ils, peur et fascination m’inondent
Que c’est beau, que c’est fort ce déchaînement
L’eau ruisselle, je frissonne à ce déferlement !
Et déjà ça s’en va, un peu soulagé
Le ciel, les toits dégouttent
Je contemple les dégâts, pense à la rentrée
On est bientôt fin août
Les pieds trempés, le cœur battant,
Si le jeu c’est à l’enjambe flaques.
Quoi ? la maman nous attend !
Gare à la volée de claques.