Lorsque s'assombriront les cieux

Et s'offre à nous un nouveau jour,

Tout aussi sombre que le dernier.

Il n'est pas un seul détour,

Qui n'ait été souillé...

Les cieux sont aussi ternes,

Que ces vices qui nous malmènent.

Les souvenirs aussi brumeux,

Que ce ciel trop orgueilleux.

Reste l'image d'une éclaircie lunaire

Alors que mes relations meurent lentement

De toute clarté, il faut se défaire

Je continue ma marche péniblement.

Mes veines sont saturées d'une encre,

Trop utilisé pour décrire la décadence.

Mes rêves comme simulacres,

Ne suffisent pas à la clémence.

Une dernière larme pour mémoire,

De l'humanité laissée dernière moi,

Comme figé dans le désespoir

Qui se tapit bien au-delà...