L'ouvrage bien réalisé
aile68
Dévaliser ma librairie préférée, piquer deux ou trois frites dans le plat du voisin, choisir entre la pomme d'amour et la barbe à papa, impossible, dilemme d'enfant insouciant qui n'a d'autre souci que le parfum des macarons, doux mercredi, samedi ou la folle journée de Figaro, je m'amuse et rie avec les mots, les images sucrées, c'est la foire aux bugnes et aux beignets. Carnaval bat son plein, à Venise on s'émerveille, défile sur la place saint Marc. Je confondrai toujours le café de flore et le caffè Florian, fine fleur de café d'une ville touchée par la grâce d'un art unique, sans fin, Paris a beau fourmiller de mille manifestations culturelles plus scintillantes les unes que les autres jamais elle n'ôtera à la sérénissime sa splendeur magique, époustouflante de beauté minutieuse dans la confection des "maschere", costumes et robes à couper le souffle tant ils sont extraordinairement magnifiques, d'une magnificence mystérieuse, énigmatique. Pardonnez-moi de comparer Paris la belle, la grandiose à Venise dont le seul nom emporte dans les sphères inconnues d'un génie magique, à l'histoire si riche et enrichissante.
Souvenirs de bonbons tombés à terre, de brins de mimosa jonchant le sol, de confettis éparpillés dans une rue piétonne, les chars étaient beaux, le corso riant et pétulant, pétillant sous les regards des "carnavaliers" enjoués, enthousiastes! Avoir le génie d'une imagination parfaite, longues heures de travail effectué par des doigts habiles qui tirent l'aiguille avec toute la conscience de l'ouvrage bien fait, réalisé.