LR 127

arzel

Dans le journal du confinement


             Le temps s'écoulait et les provisions aussi. Le garde-manger se vidait: plus de salades, plus de carottes, plus de poireaux... Après s'être gratté le nombril en pestant contre ce virus qui la faisait jeuner, Jeanne regarda d'un oeil cynique, les plantes de sa véranda: étaient-elles comestibles? Après un plongeon dans son livre sur les cactus, elle apprit que ses echinocereus, aussi appelés cactus-fraise, étaient comestibles. Aussitôt , elle téléphona à son amie Françoise qui elle aussi possédait des echinocereus et celle-ci lui emboita le pas....

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