Lu le 25, 14h10

franekbalboa


"Pourquoi ne me réponds-tu jamais ? Pourquoi ne veux tu pas revenir ?"

J'ai déjà eu la gentillesse d'y répondre avec un minimum de délicatesse, je n'en ferai pas montre cette fois. Il faut d'abord savoir que je suis fatigué, fatigué de tes singeries. Ton comportement puéril et stupide d'enfant capricieux me donne encore moins envie de te répondre que celle qui était déjà présente. C'est dire.
Alors oui, il est vrai de dire que tu me plaisais. Tes jolis yeux verts, tes mains douces, et tes mimiques, ton petit côté garçon manqué, ta voix chantante... Je t'ai laissé la chance de rester, tu l'as jetée contre un mur, laissant cette dernière partir dans les égouts.
Tu ne te souciais pas de ce que je pensais quand tu m'as trompé, car oui, je l'ai su après. Une de tes ex-amies qui était venue me parler à ta demande s'est permis de me le glisser. Tu dois voir de qui il s'agit. C'est en plus une belle leçon que tu as prise pour avoir chopé une saleté suite à ça, oh, rassure toi, tu es venue m'en informer plus de trois ans après, mais comme je n'ai jamais voulu qu'on ne se protège pas, de ce côté là, j'étais tranquille.
Tu as aussi essayé de me faire revenir par les sentiments, en prétendant avoir tenté de faire le pire, mais définitivement non, je ne me ferai plus avoir à ce jeu là. J'ai rapidement compris à quel point tu étais manipulatrice, je ne croyais pas que tu l'étais autant. Trop optimiste, je l'étais sans doute, un peu naïf, sûrement. Mais ces mêmes sentiments ne te paraissaient pas si importants quand je t'ai pris la main sur mon téléphone, tentant maladroitement de le fouiller, afin de trouver, sans doutes sur des suppositions, des choses que tu n'aurais jamais pu découvrir, puisque je ne suis pas habitué de ce genre de gamineries.
Puis il y a eu ce soir, où j'ai eu un coup de fil, je t'avais dit qu'il serait long, mais tu as préféré fuir dans la nuit et revenir deux heures plus tard. Quand je t'ai demandé ce qui n'allait pas, ta douceur légendaire m'a répondu avec un joli flot d'insultes. Je n'ai rien dit. Le lendemain, tu as renouvelé ce flot alors que je fermais simplement la porte pour ne pas te réveiller, c'en était trop.
Je t'ai invitée à t'habiller et à rentrer chez toi.
Tu avais dépassé ma limite, et ceux qui me connaissent bien savent à quel point elle peut être dure à faire sauter. Mais toi, en quelques semaines à peine, tu l'as fait. Ta prétention et ta jalousie caractérielle ont aidé, je l'avoue. Mais non, rassure toi, je ne reviendrai pas.
Pas pour toi, parce qu'aujourd'hui, je n'en ai plus rien à faire de ce qui pourrait t'arriver, je pense à moi, car vois-tu, la vie sans ta présence oppressante est bien plus agréable. Du jour où je t'ai claqué celle de ma vie au nez, je respirai de nouveau, sans aucune culpabilité. J'avais fait ce qu'il fallait, avant, et maintenant.
Jamais tu n'as semblé voir les efforts que j'ai pus faire, tu étais si blessante, si pesante, si saoulante. Même si ta vie n'a pas été facile, je le conçois, je ne comprends pas pourquoi tu t'échines à rendre celle de tes proches aussi détestable, et l'énergie que tu y perds, celle que tu perds à essayer de me retrouver, tu ferai mieux de l'utiliser pour te soigner. Ne nous mentons pas, tu as un souci que tu n'as jamais voulu traiter, et ça, je ne peux pas t'aider.
D'ailleurs je ne veux pas.
Tes "amies" t'auront déjà prévenue. Je finirai avec cette petite citation issue du roi Lion:
"Pars, pars très loin, et ne reviens jamais."

Adieu.

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