Lubrique Tariq, quel ramdam!
Jean Claude Blanc
Lubrique Tariq, quel ramdam !
« Hâtez-vous lentement et sans perdre courage
(Palpez les cuisses des dames, troussez leur corsage)
Polissez les sans cesse et le repolissez
((Si elles le refusent alors les dérouillez)
Pardonne-moi Boileau j'ai un peu modifié
Ton si fameux poème à l'usage des sages
Ok, j'ai bien pigé, ni vois aucun outrage
Plus grossier personnage, soigne mes obscénités
C'est pas ma faute à moi, d'être frère musulman
Que trahi que par mon nom, hélas Ramadan
Le plus fort dans tout ça, mon prénom c'est Tariq
Facile de m'accuser d'avoir toujours la trique
Tenté par ces impies qu'ont les foies catholiques
Connu pour mes excès, m'invite la télé
(Belle présentatrice, reluque ses fessiers)
Mais ne peux m'expliquer, pourquoi si critiqué
Les honore ces harpies, moi vedette à succès
Plus tripoteur que moi, difficile à trouver
Célèbre pour mon ardeur, toutes me courent après
Evidemment génial, promet l'éternité
Ne peux pas m'en défendre, j'ai beau les matraquer
Aiment ça ces tordues, mon dard leur l'enfoncer
Aussi me prive pas, à mon tour me marrer
Alors viennent se plaindre, jouant les saintes nitouches
Tandis qu'en vérité ne sont pas très farouches
Obligé de céder à leur cul, leurs nénés
Sachant que Mahomet, est bien de mon côté
Me conseille si elles mégotent, sur l'heure les lapider
Soutenu par Allah, je nique comme une bourrique
Marqué dans le Coran, les putes pleines de vices
Faux semblant de souffrir, en fait dynamiques
Même qu'aux plus frustrées, je reste à leur service
Ne trouve pas très chic, qu'on m'accuse de sévices
Mais Seigneur mon salut, lui seul me rend justice
Fondu de théologie, suis pas n'importe qui
Pondu de nombreux livres, pas des tartufferies
Bien mis de ma personne, parfois je déplafonne
Attiré par le sexe, comme tout faible homme
Patron de ma religion, me charge l'interpréter
Suivant comme ça m'arrange, je force le respect
Pris une certaine hauteur, sur cette société
Une secte comme les autres que la laïcité
Vais pas me déguiser en barbu clandestin
Je laisse ça aux femmes, le voile leur va si bien
Pas un cheveu dépasse, à peine distingue leurs yeux
A moi leur bienfaiteur, les dénuder au pieu
J'en ai tout un harem, n'abonde plus ma queue
Les pauvres mécréants, d'avance me jalousent
Ne pouvant se payer, qu'une ordinaire épouse
Pour moi aucun souci, tout ce qui tombe du ciel
Naturellement béni, de gonzesses à la pelle
Y'a des foules d'églises, de temples, de chapelles
Mais ma mosquée à moi, bien sûr la plus belle
La plus achalandée de victimes fidèles
Principalement des dames, pour elles plus cruelles
Mais moi, c'est pas pareil, à ma pub je me voue
Comme envoyé d'orient, sacré grand manitou
Islamophogue suisse, d'origine égyptienne
Malgré ce mélimélo, je m'en sors sans peine
Considérant les femmes, comme d'authentiques chiennes
Pourtant ne dirais pas non, me faire une européenne
Comme tout prédicateur, je prêche pour ma paroisse
Docteur en islamisme, ça en jette de l'angoisse
Alors que conférencier, plaide pour l'intégration
Entre nous les arabes, selon notre religion
(M'y fiant pas moi-même, discours de faux jeton)
Que ne faut-il pas faire pour gagner sa croute
Hélas le doute ma bitte, me les gonfle et me coûte…
Me propose médiateur, entre toutes les races
D'une société plurielle, et même pluraliste
« Le vivre en ensemble » possible, mais on manque d'audace
Pas convaincu ma pomme, demeure salafiste
Principe fondamental, marcher à la cravache
Sale carte d'identité, ne peut-être nationale
Ne peux qu'encourager ces partisans du mal
Charria autre sujet, savamment dévoyé
Alors que c'est vengeance, pour s'être fait insulté
Juste protection de l'âme, la paix, la dignité…
Des âneries de la sorte, j'en ai tout un chapelet
Me devant à mon public, lui chante ce qui lui plait
Excisions des femelles et les mariages forcés
Que pures inventions, procédés du passé
A bon dos le prophète, à lui tous les péchés
Qui ni vu ni connu s'est fait embobiner
Ainsi Tariq a dit, à ses fervents bigots
Plus être minoritaires et plus de mixité
Certes citoyens de France mais avant tout dévots
De leur Dieu sauveur, des morts, ressuscité
Quant à lui VRP, messager du très Haut
Parfois tire son coup, réflexe conditionné
Tariq Ramadan et Harlem Désir
Dans le même bateau, celui nommé plaisir
Se palpant du pognon, coulant des jours heureux
Miracle du Bon Dieu, ces clowns facétieux
La morale de l'histoire pas dure la conter
Nous autres imbéciles avalons ces sornettes
Nous culpabilisant d'ainsi les maltraiter
Humanistes bêlant, on nous bourre la tête
Alors on se flagelle pour tous ces préjugés
Lubrique Tariq ramdam, jeûner, pas dans son rôle
Comme tout un chacun bouffe pas hallal, picole
Se gêne surtout pas, parvenu une idole
Ne le fait pas exprès, si par hasard il viole
Que son tempérament, faire des cabrioles
Les femmes en jouissent à devenir folles
Le djihad vit en lui, n'étant pas de parole
Avec les terroristes, est à la bonne école
Bientôt vont lui dresser des gerbes d'auréoles JC Blanc octobre 2017