Lumière.
Christophe Hulé
Les couleurs du Moyen-Âge n'étaient que lumière, pas de clair-obscur,
« Lumière incorporelle qui est raison et idée », citation de Plotin que je ne connais pas du tout.
Enfin ça en jette dans un texte, oui vous là au fond, arrêtez de vous marrer !
Entre temps mon vieux PC sous Linux a effacé le reste de mon texte.
« Impossible de restaurer... » et vive l'informatique.
Il me prend l'envie de retourner aux bons vieux cahiers, enfin c'est comme ça !
La naissance de Vénus ou les Demoiselles d'Avignon ?
Dit comme ça c'est montrer qu'on y connaît rien à l'art.
Sans doute.
La proportion idéale, comme le nombre d'or ou le noir, n'existe pas dans la nature, la grande majorité d'entre nous s'en doutaient un peu, sauf ceux-là qui font des grands gestes et sont de tous les vernissages que la planète enfante ici ou là.
- Vous n'aimez pas ? Désolé j'ai mieux à faire et je vous plains.
L'Art ne serait pas donné à tout le monde, comme la culture, enfin la vraie, pas celle de Jack Lang.
Comme Sainte Sophie que l'on ne peut plus visiter, ou autres destructions des Talibans, pour faire court.
Yop Tahip est à eux doigts d'être éjecté, je croise les doigts justement et ne crois pas être le seul.
Soyons honnête, Jack Lang, qui s'habillait comme Mao, a aussi « démarchandisé » la culture, un bouquin de Proust, pour citer un auteur qui m'ennuie royalement, c'est pas un Justin Bridou.
Pour mais monter sur l'autel les NTM et compagnie, sans parler des tags, c'est pas non plus reluisant, comme le neveu de François, ni le Pape, ni l'homme masqué au scooter, non, le sphinx, deux Directeurs de la Villa Médicis, excusez du peu.
On est bien loin de Jean Vilar, mais c'est vrai que la culture pour les gueux c'est du n'importe quoi, des perles aux cochons.
Ah, on est au XXIème, comme le temps passe vite, mais je ne vois pas le rapport mon bon.
Comme pour entrer dans ces boites de VIP branchées, que je plains, sans déconner, les cercles concentriques, centripètes, éloignent la masse centrifuge, c'est la loi de la pesanteur, et les révolutions n'y ont rien changé.
Aujourd'hui les cartons d'invitation sont dématérialisés, quel progrès !
- Je viens pour le vernissaaaage.
- Et quel est votre pedigree ?
- Plaît-il ?
- Désolé Madame, vous ne m'impressionnez pas, vous en êtes ou pas ?
Avouons que nos salaires (plus que) moyens nous évitent toutes ces déconvenues, et il en est venu beaucoup.
Laissons-les s'amuser sur leurs yachts ou leurs jets privés, je ne me sens pas du tout plouc en disant que je ne les envie pas. Peut-être certains d'entre vous me rejoindront sur ce point.
Pour faire court, et ne pas trop s'attarder sur ce sujet anecdotique, pour rester en terrain neutre et ne pas trop s'énerver pour pas grand-chose, l'entre-soi de ces pauvres qui se croient riches, n'attireraient pas les foules laborieuses.
Voici, Gala, Closer, Paris Match, ou autres que j'ai dû oublier, n'étant pas féru de littérature.
Ces montées du tapis rouge, ultra-culculs (là le correcteur n'accepte aucune entrée, on ne peut pas lui en vouloir) et autres brunchs ou garden parties, bon pas besoin de faire un dessin.
Après quelques décennies, bien loin des pages dorées des magazines, qui n'attirent que les mouches sur l'ampoule qui les brûle, ces êtres de paillettes sont gonflés au Botox, et sont tout aussi malheureux qu'au cours des décennies qui ont précédées.
Alors, on peut s'interroger sur la passion des anglishes, pardon du monde entier, sur ces cérémonies qui ressemblent au bal des vampires.
Comme dans certains films d'horreur où les meurtriers sont des Marquis à perruque et poudrés.
Et pourquoi donc cette fascination, les Anglais nous avaient pourtant devancés de plus d'un siècle pour décapiter cette engeance.
On pourrait en dire des choses, sans comprendre quoi que ce soit cependant.