Lutèce.

David Le Borgne

Quand ils luttent pour l'espoir,

un soir ou un autre tue à Lutèce,

quand médusé tu te laisses choir,

dégouliner, couler dans l'écluse,

où susurre l'écho des couleuvres,

je ferme le loquet,

dès qu'elle ouvre la bouche,

use de ses lèvres pulpeuses,

dans un troquet très côté. 

J'enlève son tricot,

suce la sève coulant sur ses cotes.

je pars à l'assaut, à la quête,

quand la foule empiète sur ses fautes,

les siennes pas les vôtres,

celle de l'ancienne qui ensorcelle l'eau,

dont ils s'abreuvent aux vêpres,

à la source de ces braves prêtres pleutres,

j'écris cette brève que je dédie au faible peuple,

en souhaitant qu'a la fin de la treve il reste preux.

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