Luttons ici dès maintenant

Jean Claude Blanc

encore coup gueule envers les puissants privilégiés...sortons de notre léthargie nous plébéiens, soumis à l'impôt, au droit du cuissage, rien à changé...

                   Luttons ici dès maintenant

La résistance c'est pour maintenant

Y va de l'avenir de nos enfants

En ce temps gris nos cœurs moroses

Trop de flocons de neige en cause

Que la nuit silencieuse froide dépose

Tissant cauchemars tard le soir

En guise de rêve on broie du noir

 

L'esprit en berne, l'âme taciturne

Me ronge les nerfs seul dans ma turne

Qu'en finit pas ce 2ème mois

Où tout reflète le désarroi

L'hiver, migrants, les sans emplois

Manque de projets notre pays

Ne suscitant aucune envie

Pour un futur en sursis

Nos gosses se barrent loin d'ici

Pour pas tomber dans l'inertie

 

Notre Nation lentement se meurt

Connaissant pas son vrai bonheur

Riche de savants et d'ingénieurs

Et pour parfaire son malheur

Elle fréquente les pleureurs

Réveillons-nous de cette stupeur

Héritiers gaullistes fidèles

De ce général, jadis rebelle

Que l'on honore pour son Appel

Dont la mémoire est éternelle

 

N'acceptons plus faire l'aumône

A cette Europe qui plastronne

On s'y est vendu, nous braves pommes

En signant le traité de Lisbonne

Contre notre gré, mais s'en taponnent

Ceux qu'en profitent, la soupe est bonne

Le résultat y'a plus personne

En nos campagnes monotones

J'entends déjà que l'orage tonne

Viendra le printemps après l'automne

Précoce cette fois, grévistes foisonnent

Pas étonnant ça les chiffonne

D'être payé au minimum

Alors qu'ils font le maximum

Mais dans leur tête encore raisonnent

Lancent à l'Etat ultimatum

Hélas faux derche s'en déballonne

 

Qu'une République de dévoyés

Où ses ministres pas gênés

Comme l'autre sinistre du Budget

La main dans le sac, mis aux arrêts

Car plus que ses potes en a goûté

De la galette au mois de février

Plaidant qu'il est bien désolé

Tellement tentant s'en régaler

De tas de fric à sa portée

Certes la Justice va passer

Sera peut-être emprisonné

Mais larmoyant va supplier

Pour qu'on le laisse en liberté

Le Procureur va en chialer

Seulement de rire, pour ce ramier

 

La France en marche, mais à pieds

De sénateur, ses députés

Pendant 5 ans à l'Assemblée

Comme à l'école, dissipés

Tout retransmis à la télé

Bonne occase pour se faire remarquer

Braver le peuple sans intérêt

Qu'effets de manches pour le bluffer

Qui déjà bouillant de colère

De tant d'impôts, se faire traire

Tandis que ces heureux milliardaires

Se laissent corrompre par les affaires

Oh pas grand-chose, belle île en mer

Même sans honte devant la misère

De leurs bévues, on ne compte plus

Histoires de cul, bien entendu

S'alarment mais du salut…

Ces jolis cœurs pleins de vertus

Prompts à se mettre les fesses à nu

Devant une fille, pas une morue

Pas harceleurs, ces élus ?

 

« Normal, normaux, bécanes vélos »

(Que pour faire rimer les mots en O)

Pour s'en sortir pédalent au trot

Pas trop quand même car ces lourdauds

Risquent pas passer à l'échafaud

La tête qui enfle, boule à zéro

Se montent le cou, qu'entre blaireaux

Bien que menteurs et malhonnêtes

Font le bonheur des gazettes

Tandis que les pauvres sont à la diète

Se jouent entre eux les pique-assiette

Ne leur laissant rien que les miettes

 

Vous comprendrez que c'est plus qu'urgent

De les chasser ces insolents

Qui par ailleurs pourris d'argent

Se foutent pas mal des indigents

Qu'ont rien à se mettre sous la dent

Pas le moindre sou, en ancien franc

Du même parti, celui du mépris

Pour citoyens, naïfs conquis

A espérer que s'en est fini

La hargne gagne les réacs

Pas de quartier pour ces morbacs

C'est le moment propice ici

Les dégommer à coup de fusil

S'agit de suite les jeter

Poissons pas frais, puant la marée

S'accrochent aux mailles du filet

Il faudra se les supporter

Difficile s'en débarrasser

Même vendus à bon marché

Pardonnez-moi ces tristes strophes

Pensant au sort de nos gosses

Pourvu qu'ils restent sains et saufs

Que leur moral soit en hausse

Demeurerai sage philosophe

Je me permets et je m'en gausse

Qu'ils ne leurs cherchent pas des crosses

Et leur foutre les pétoches

Les vengerai ces chers mioches

 

Bien sûr ne cesse de gémir

Ces malchanceux qui craignent le pire

Anes à l'avoine, voient rien venir

Pour s'en tirer, doivent réagir

Les démasquer tous ces vampires

Bandits manchots comme Cahuzac

Qui brille moins quand on l'attaque

Face à ses juges, pleurnichard

Pour qu'il évite le mitard

Se faisant lui-même son purgatoire

Privé de ses frusques, mais pas avare

Pour ce payer nouveau costard

 

Artiste en herbe mais qu'à ma mine

De crayon noir de cafard

Pour ces fondus, fondés de pouvoir

Qui alimentent mon écritoire

Seront jamais de mes intimes

Qu'avec que maquereaux synonymes

 

N'est pas achevée la drôle de guerre

Certainement pas la der des ders

Faisons l'Europe buissonnière

Souverainistes nobles et fiers

En tenant ferme nos frontières

Pour pas qu'elle tombe en poussière

Face aux milices étrangères

Nécessiteux…ne manquent pas d'air

Débarquent pour faire leurs emplettes

Avec tambours et trompettes

Ce qu'on te regrette, vieux Jéricho

Qu'a effondré château de carte

Rien qu'en soufflant dans ton pipeau

Si bien que grâce à cet écho

Sont restés muets comme des carpes

Zèbreux de suite se carapatent

Y'en a plus guère de ces héros

 

Nombreux sont ceux péquins moyens

Qui faute entre eux de toujours geindre

Devraient avec nous, faire bout de chemin    

En crève d'envie de nous rejoindre

 

Mais ça demande réflexion

La lutte sera dure, sans rémission

Car pas demain faire l'union

Encore moins la révolution

Trop brave public, sans opinion

Se complait en coupeur de citron

Je n'en suis pas, je monte au front

Même si j'en reviens potimarron

 

Mais qu'avons-nous dans la caboche

Accablés de dettes, rien dans les poches

Même que le jeunot, nous le reproche

On cède à lui, c'est ça qu'est moche

Premier de cordée, se prend pour Gavroche

A ses adeptes leur sonnent les cloches

Dès qui lui tendent des anicroches

 

Pa fatigué de ces vantards

Ces tout puissants de l'or en barre

Vite gagné sur notre terroir

Mis en charpie notre territoire

La carte de France, plus qu'un mouroir

J'insiste et signe ce que je prédis

Dés sont pipés, on est trahis

Ce n'est par faire une folie

Que de convaincre les indécis

Etant de la race des démunis

Les révolter, petit à petit

Sur les côtelettes des nantis

 

Avertissement sans conséquence

Que pour l'instant pour eux ces manches

Car le populo boue d'impatience

Se les mitonner ces tendres engeances

Pas pour leur fric, de connivence

Que pour d'avantages, gratis vacances

Se faire dorer, là où je pense

Pas étonnant ruinée la France

Ainsi de suite « science sans conscience »

Ça n'atteint pas leurs hautes sphères

Tandis que leur fortune prospère

 

Pourquoi s'en faire, serait ridicule

Nous qui avalons la pilule

Plus on avance, plus on recule

Mais têtus comme des mules

Y'a peu de risque qu'on s'enc…

Bien au contraire on trouve nul

Que l'autre végète dans une cellule

De l'aube jusqu'au crépuscule

Plus grand seigneur, donc plus d'émules

 

Pourtant de galante compagnie

Sur notre dos, se faire des radis

Ce paradis n'a pas de prix

Pour ces bandes de saloperies

 

Ainsi dressée, cette effigie

De ces pourceaux, l'auge garnie

Que pour nous autres les soucis

Aller marner, le jour, la nuit

Car ce ne tombe pas tout rôti

Pour engraisser les industries

Celle du palais, je vous le parie

J'aimerai me tromper, hélas puni

Macron, sa Dame en sont aussi

J'ai trop péché de railleries

Je m'en excuse, dès aujourd'hui

Me reste qu'à prendre le maquis

Sûrement guère par dépit

Gratter ma terre, loin des ennuis

Au diable au fond de ma patrie

Peu florissante, mais sans ennemis

Qu'une vieille chouette, de bonne compagnie

Bien que bavarde comme une pie

Pour me distraire, pas belle la vie ?

 

Gommez le début de mon récit

Finalement j'ai réfléchi

J'avais la haine, d'être proscrit

Plus rien à braire de cette comédie

Tellement humaine que je la charrie

Vaines mes pages de poésie

D'en rajouter, c'est pas permis

A tout jamais me l'interdit

Etant une sorte de repenti

 

A moins que me pique mon sosie

Si tyrannique sans répit

Monomaniaque, sale maladie

D'idéaliste poursuivi

Par ses marottes d'introverti

 

Changer ce monde, pas du tout cuit

Et s'en sortir pas garanti

Le Président, pudique poli

N'a pas besoin de mon avis

Pour nous mettre au régime Flanby

Ça ne lui coupe pas l'appétit

Rude leçon de philosophie

De cet homme de l'art, si instruit

Comment régner en ce pays

Sa douce épouse, lui a appris

En l'enseignant depuis son lit

Levant la gigue en son logis

Sans dépenser le moindre roupie

Y' a pas de petites économies

Tout compte fait, se trouve rajeunie

Les putes, c'est pas ce qu'on en dit

Pour la plupart nidifient

Près d'un richard cul béni

Qui prie le ciel d'être réjoui

Mais pas de miracle, rarement en jouit

Comme une bête qui rugit

 

Putain de moines, même pas surpris

Que se désagrège, leur con promis…

Plus qu'à se vouer à miss pipi

De bon service à l'agonie

 

Pas le répéter car ça nuie

Même la quéquette en pâtit

Pour tant de pognon, aucun merci

A l'infirmière jeune et jolie

Sûr de mourir enfin ravi

Mais outre-tombe, sacré défi

Partir en recherche de Jésus Christ

Cet inconnu, bien imprécis

Comment se tordre, ce juif qui crie

Portant sa croix, à l'infini

Ça rappelle trop ces bandes qui fuient

Venus d'Orient et qui mendient

Pour ne pas être compromis

De suite j'ouvre mon parapluie

En reniant tout ce que j'ai dit

Que des foutaises, mal m'en a pris

Qu'un homme à fables fine souris

Qu'observe ce siècle qui se détruit

Considérant que va mal en pis

Reste planté sur mes acquis

Prévu d'avance, l'enfer de vie

Mais dont l'histoire se poursuit

Faute de victoires et de tueries

Ça me provoque des insomnies

Je lutte, je lutte, les yeux rougis  

Pour m'endormir, faut être hardi        

Même pas le Pape Urbi Orbi

Pourtant Apôtre du Messie     JC Blanc février 2018

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