Ma belle amie

Elle était jeune, grande, élancée, fine, une allumette qui dans les rues d'Espagne déambulait.
Elle était poète, rêveuse, regardait le ciel, caressait les chiens.
Elle était douce, parfois parlait beaucoup, parfois pas du tout.
Le matin, elle était souvent grognon, ronchon, alors que moi j'entamais la journée avec de l'entrain, trop d'entrain pour elle peut-être.
Elle était intelligente, sa vie sera belle, chargée de rebondissements.
Elle est une belle amie. Avec elle, j'ai partagé tant d'écrits.
Je ne suis qu'un jeune homme perdu dans le cosmos de sa propre vie.
En Espagne, après avoir longtemps marché, sur la plage , sur les pavés, nous nous sommes assis sur un banc, non loin de la mer, pour écouter un chanteur guitariste. Il jouait bien, il me touchait, ses chansons étaient tristes, pas comme nos cœurs, qui étaient à la fête. Nous étions heureux, dans cette nuit douce, agréable, envoûtante. Nous entrèrent dans un bar, c'était déballage de robes et costards, nous dansèrent un peu, je fis tourner les filles. C 'était une belle soirée, Il était temps de rentrer. Je parti me coucher. Elle m'envoya un message me demandant de la câliner. Fatigué, je laissais tomber... Puis, nouveau message...J'allais voir ce qu'elle voulait...

Un câlin, c'est mignon un câlin. En plus, ça n'engage à rien...