Déesse

toxic

Roman. Extrait.

Elle est arrivée dans le petit matin de juillet, les cheveux libres et au vent.

Une femme. Pour moi.

Drapée dans une sorte de toge courte de couleur safranée, elle ondulait savoureusement dans la brise maritime du matin, fière, avec ses sandales plates à la spartiate, nouées jusqu'aux genoux par des lacets de cuir. Un sac de plage blanc jeté sur l'épaule, elle s'avançait vers moi, vive et pétillante, et la vie, à cet instant-là, n'a été rien d'autre que son sourire éclatant, ses longues jambes brunes et effilées, et mon cœur qui faisait des bonds tout seul dans ma poitrine.


*

Ça ressemble à quoi le désir ? A une Déesse de l'Antiquité qui était à l'heure à notre rendez-vous.

Signaler ce texte