Ma femme

Je suis derrière toi, toujours derrière,

Pousser par je ne sais quel force attractive

Vient-elle de cette terre d’où tu es native ?

De cette montagne devenue gruyère ???

En tout cas il me semble que depuis

Mon cerveau s’émoustille de mille choses

Qui font qu’enfin je sois un homme et que j’ose.

Serait-ce la l’amour et la confiance qui portent leurs fruits ?

Seize ans d’une vie à deux, à trois, à cinq aujourd’hui

Renforcent se sentiment grisant et persistant

Que mes choix n’ont pas été incohérents

Je t’aime, je t’aime, j’aime cette vie qu’on a construit

Mais dans cette vie, il me manque encore un peu de magie

De poésie ou simplement de casser nos habitudes qui ôtent

Tout ce qui fait de moi une espèce de Dom Quichotte.

Malgré ça je suis bienheureux de cette vie, de notre nid.

Nos enfants grandissent et peu à peu on glisse

Vers des âges que j’ai même du mal à énoncer

Tellement je vois ma jeunesse s’en aller, me quitter

Pourtant, ce sont eux notre deuxième jeunesse.

Voilà tout ça pour dire assez maladroitement

Que sans toi, ma vie n’aurait certainement pas eue

Ce goût exquis, cette saveur unique, cet absolu

Qui m’ont comblés et continus à le faire amoureusement….