Ma fille
Alexia Abattu Kuntz
On dit qu'un regard peut changer notre existence.
J'ai froid, vous savez ce froid intense qui vous ronges les os, mes lévres sont gercés, mes yeux sont gonflés. A l'hopitale des médecins me mettent des perfusions, me donne des médicament, mais à quoi bon. Si Dieu a choisi de me reprendre, pourquoi ne pas le laissai faire, je suis veille, usé par le temps et les mauvais traitements, personnes ne pense à moi en ce moment, personne ne peut venir et me dire Je t'aime grand-mère. J'ai mal, physiquement et mentalement, la morfine me fait passer cette douleur intense, mais ne peut rien contre mon morale, je pense à toute ces années, où je suis resté enfermée dans mon cagibie, à me morfondre sur moi-même, je pense à toute ces années où je n'ai jamais réussi à aimer, quelqu'un ou quelque chose. J'ai toujours aussi froid, je commence à délirer, à dire et penser n'importe quoi, ma voisine de chambre appelle d'urgence les médecins, ils m'administrent des tonnes de médicaments, je ne comprend rien à ce qu'ils me disent, je vois des personnes flous, me suppliant, me faisant des gestes, mais rien n'y fait la folie m'emporte, je commence à sombrer dans ce gouffre interminable qu'est la mort, le froid devient de plus en plus intense. Et puis une voix, une voix que je n'aurai jamais cru réentendre un jour, une cristalline et merveilleuse, une voix qui rassure et qui remonte le morale, une voix qui peut vous ramener parmi les vivants, la voix de ma fille . A l'âge de 17 ans ma fille naît, ne pouvant m'en occuper je le confiait à une famille qui m'etait totalement inconnue, puis les années passères et le vide qui m'envahissait grandissait de jour en jour. Le jour de ses 17 ans je decidais d'aller la voir, elle m'acceullit tout dabord comme une étrangère, puis on commença à se voir de plus en plus souvent, et puis un jour plus rien, elle ne vînt plus à nos rendez-vous. Depuis ce jour-là le vide revînt. Et là, le jour de ma mort voilà qu'elle revient, je ne peut pas la laisser aprés tout je peux toujours mourir demain ! Alors, je me débattit contre les ténébres pour enfin voir le jour, une douce chaleur envahit mon corps, mes yeux se dégonflés, et je vis son magnifique visage penché au-dessus du mien, me regardant avec tristesse, des larmes coulées des ses joues et me tonbaient sur la bouche. Ce regard qu'elle pose sur moi à chaque fois qu'elle me rend visite depuis ce terrible jour à changer le cour de mon existance...
FIN
Ps: désolé pour les fautes !!