Ma nuit a Waterloo
Alain Mathieu
Narguant un beau soleil brulant,
Les dragons s'empalaient
Sur les baionettes brillantes
Des carrés rouges Anglais
La belle couleur blanc azur,
Enfonçait,déchirait la couleur sang,
Pas de quartier,amis,c'est sur,
Cela ne fait pas partie de nos plans
Cette bataille faisait rage,
L'issue était bien trop incertaine,
Ca fait partie du voyage,
Waterloo,Waterloo morne plaine
Les Français commençaient à sourire,
Ces maudits British à l'agonie,
Ne se présagaient pas un bon avenir,
Ils commençaient à évaluer le repli
Wellington a du frémir,
Il n'y voyait que du blanc bleu,
Rouge n'était pas de mise,
Moins de prétention sous le feu
Puis les prussiens canailles,
Vétus de ces droles d'habits blancs,
Contournaient la bataille
Et prirent les Français sur leur flanc
Tous commandés par Blucher,
Ils s'empréssaient d'etre victorieux,
Une victoire payée cher
Car les Français étaient valeureux
L'empereur et son canasson,
Observant sans relache,
Cherchait l'ultime solution
Pour lever sa cravache
Y'avait du sang sur les guètres,
Le sifflement aigu des sabres,
Y'avait le son des trompettes,
Du chambardement sans palabres
Le bel empereur se confondit
Au milieu de la vieille garde,
Sommé par ses soldats vieillis,
De s'éloigner sans qu'il lui tarde
Papa,réveilles toi,ouvre tes yeux,
Tu nous parles d'une bataille
Qui,je penses,est à 10000 lieux,
Elle n'est pas dans mon cartable
Mon petit,éveilles toi,ouvres tes yeux,
Je vais te raconter cette pagaille,
Je crois qu'elle est à 10000 cieux
Et elle n'est jamais sorti de mon cartable.
A.Mathieu
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