M'a prennent

amaende

Seule ma petite culotte nous séparait encore. Mais c'était à lui de me l'enlever. Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais bloquée. Je l'ai aidé à se déshabiller. Je l'ai aidé à me déshabiller. Il était nu bien avant moi, car son désir pour moi était, comment dire, « manifeste ». Torse nu, il s'était subitement mis à se tortiller car son sexe en érection le gênait terriblement. Pourtant il avait un baggy (ndlr : jean très large comme ceux des skateurs), mais c'était son caleçon qui l'oppressait et le brimait. Ça n'a pas fait deux plis. Quelle fougue ! Quelle rage dans cette volonté de tout envoyer valser entre sa peau et la mienne. Nu et immense, il était extrêmement beau et puissant. Même si je le connaissais déjà, car nous avions souvent « joué » avec nos corps avant cet instant. Cet élan s'est stoppé nette, devant cette dernière fine barrière de fin coton.

Et moi, j'étais comme une tortue sur le dos : je brassais l'air d'une seule pensée : viens !

Viens en moi ! J'ai du le dire finalement, car mon gars s'est enfin exécuté. A deux mains. A pleine mains, mais hyper-délicatement, il a tiré vers le bas les cotés de ma culotte. J'ai soulevé mes hanches pour libérer mes fesses et la laisser plus facilement glisser. Arrivée au passage des genoux, il fallait que je tendes mes jambes sur son côtés. Petite gymnastique des dernières ultimes et finales secondes. Je lui offrais mon ventre, même si j'avais encore mes jambes serrées et de côtés. J'ai senti ma culotte se dérober au long de mes mollets, disparaître vers le fond du lit non sans un dernier geste de résistance : s'accrocher encore deux secondes à mon talon droit...

Rapidement j'ai ramené mes jambes à moi et devant lui, car il était déjà sur moi. J'ai réussi à en passer une quasi automatiquement, et m'ouvrir. M'ouvrir à lui. Plus expérimenté que moi, il m'a pris les deux jambes comme les bras d'une brouette, pour me ramener au plus près de lui. Mon corps a glissé vers lui comme aimanté. Ainsi calée contre lui, je me suis couchée à l'arrière prête à être à lui. Offerte. Quel bonheur de s'offrir à son homme. Enfin.

J'étais plus que prête. Il a pris son membre pour le guider en moi. Enfin en moi. Enfin à moi. Et à mon tour. Il est rentré en force mais en douceur. J'ai eu une impression que son corps ne cesser d'aller en avant en moi. Pas d'allé et retour, juste un allé simple et progressif en moi. Plus il rentrait en moi, plus je m'ouvrais et m'offrais à lui. J'ai cru qu'il n'y aurait pas de fin. Je ne me pensais pas aussi « grande de l'intérieur ». C'est monté créchendo-alpinato.

Mais simplifier cette première fois, ou toutes les autres d'ailleurs, à une simple pénétration, c'est très limité... Car « ça » ce n'est rien.... Il y avait aussi ses mains sur moi. Sa main sur mes seins. Ils ont toujours étaient très « électriques », je dirais. Mais là, je crois qu'ils ont voulu prendre le dessus sur moi. C'est eux qui m'ont fait décoller ce jour là, je crois.

...

Ce fut une bonne expérience, pour une première. Ce n'est pas que je l'aimais, je l'aimait « bien ». Simplement, et différence. Ça me suffisait, j'étais en confiance et c'était un type bien. Je pense que par rapport à mes autres copines, c'est parce que nous nous connaissions bien et qu'il s'y connaissait aussi un peu, que ça c'est très bien passé. J'ai longtemps appris de mecs plus expérimenté que moi. Puis un jour j'ai inversé les rôles. Non pas pour leur apprendre quoi que ce soit, mais pour qu'ils « m'a prennent » plus rapidement, si je puis dire...

ND

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