Ma virtuelle

erronicacult

J'avais bien décidé d'adopter la banalité mais je ne peux m'y résoudre.

Mon coeur s'épanche, quoique je fasse.

Il s'épand en un tapis de pleurs mauve.

Mon coeur se lâche, quoique je veuille.

Ruisselant sur les fleurs de sa barbarie.

Mes états d'âme comme des champs de bataille.
Mes sempiternels pleurs perturbent mes jours.

Et puis voilà que tu viens,

J'entrevoie le contour de ton esprit comme une terre promise qui me console de tout.

Je te lis,

Et soudain, tu tends un fil entre nous.

Alors, tout s'élève, tout est cendré,
cerné de bleu comme le ciel à ses heures!

Puis le silence,

Puis l'absence,

Puis, le souvenir qui me revient de toi, mon désir qui revient de loin.
Comme ton souffle qui embrasait mes lèvres tandis que le tien s'étiolait sur d'autres bouches plus avides de trêves.

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