Maintenant

aile68

Inviter l'ami, inviter le frère, la soeur, le corps de l'esprit soulève ce qui a été scellé, emmuré, libère les âmes chères à mon coeur, les fait encore vivre, et leur donne un autre corps, peut-être le même que celui qu'on a connu jadis. Y a des regards qui s'interrogent sur le pourquoi d'une porte fermée à double tour et qui s'ouvre parfois sur un univers inconnu qui ne demande qu'à recevoir la lumière de bonnes paroles bienveillantes, amicales, fraternelles. Fêter un anniversaire dans la joie d'un nouveau jour même si le temps est incertain, bizarre, boudeur, j'ai offert de la gentillesse à mon frère, ma gentillesse est le fruit d'un coeur qui veut apaiser les souffrances de son prochain qui voudrait s'ouvrir plus souvent. Il y a toujours un peu de joie et de tristesse chez les gens, quels qu'ils soient, qu'on les connaisse ou pas, ils sont contents quand la semaine reprend avec leurs activités préférées même s'ils se sentent abandonnés, même si les choses sont différentes, on comprend ces gens-là comme si on les avait faits.

Regretter l'ami de coeur, celui avec qui l'enfance revit, rejoue la partie à l'identique, je faisais ce que je voulais sur le terrain, j'étais un demi-dieu... N'avez-vous jamais ressenti cela, cette puissance, de la jeunesse, cette force indélébile? Il n'y a rien que je puisse faire pour retrouver cette sensation même si je me posais toutes les questions du monde, alors je m'invente des projets, je caresse de douces pensées qui effacent des "rumeurs" dans ma tête, des rumeurs comme des doutes, quelque chose de lourd quand je ne veux que de la légèreté. Je n'ai jamais terminé "L'insoutenable légèreté de l'être", trop difficile à lire, trop lourd, je trouvais ce titre très beau, attirant même, en vérité je n'ai lu que quelques pages, trop compliquées, trop "opaques". J'aime la difficulté mais pas toutes les difficultés, j'aime celles que je me sens de surmonter, n'est-ce pas une définition de la facilité que je viens d'écrire: " j'aime les difficultés que je me sens de surmonter".

Vivre pour un oui, un peut-être se reverra-t-on, dire non à cela pas envie de le revoir même si je rêve de lui, ce n'est qu'une vue de l'esprit, un doute, une crainte, pas un désir ni un espoir. Le soleil a percé les nuages, ma journée commence maintenant.

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