malgré tes caresses

thecrow

Je t'avais et pour toujours,

donné mon âme et toute ma tendresse,

croyant en retour avoir ton amour,

mais la vie est cruelle et traitresse.

en rentrant chez nous un jour

j'ai trouvé la maison triste et déserte,

j'attendais ton retour,

par la porte entr'ouverte

jusqu'au matin sans te revoir.

malgré tes serments, tes tendresses,

malgré tes baisers, tes caresses,

tu es partis un jour sans un mots d'amour,

sans regrets pour toujours.

et chaque soir à ma fenêtre

j'attends dans l'espoir que peut-être

dans les bras d'un autre un jour tu souffriras

et que vers moi tu reviendras.

j'ai trouvé depuis ce jour,

dans ma chambrette qui fut la notre,

au fond d'un tiroir un billet d'amour

qui m'apprit enfin le nom de l'autre

et cet autre que je hais,

ne saura pas vois-tu, comme moi-même

te bercer doucement, en te disant je t'aime,

comme le soir je le faisais.

malgré tes serments, tes tendresses,

malgré tes baisers, tes caresses,

tu es partis un jour sans un mots d'amour,

sans regrets pour toujours.

et chaque soir à ma fenêtre

j'attends dans l'espoir que peut-être

dans les bras d'un autre un jour tu souffriras

et que vers moi tu reviendras.

je n'ai de toi qu'un portrait,

seul compagnon de mes longs jours de fièvre,

portrait dont bientôt, partiront les traits,

sous les baisers brûlants de mes lèvres.

je m'adresse à lui tout bas,

m'imaginant que c'est toi qui m'écoute,

et mes peines d'amour, je les lui redis toutes,

croyant que tu les entendras.

malgré tes serments, tes tendresses,

malgré tes baisers, tes caresses,

tu es partis un jour sans un mots d'amour,

sans regrets pour toujours.

et chaque soir à ma fenêtre

j'attends dans l'espoir que peut-être

dans les bras d'un autre un jour tu souffriras

et que vers moi tu reviendras.

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