Manèges du Pouvoir

Jean Claude Blanc

pouvoir et ambitions, politiques, patrons, un seul objectif: briller, trôner, ego démesuré....

                  Manèges du Pouvoir, attachez vos ceintures

C’est que dans l’isoloir, quand voit les bonnes poires

Pour coller au perchoir, abonnés du pouvoir

Ne sont pas en retard, pour redonner l’espoir

On perd pas la mémoire, est resucée l’histoire

Ce qu’il faut s’en voir, pour une parcelle de gloire…

                                                                                                  

Se servent de leur miroir, en guise d’encensoir

VRP politicards, rajustent leur costard

A leur instinct bavard, ce n’est pas par hasard

De promesses pas avares, qu’on ne peut plus les croire

Ils viennent faire les foires, fourguer leurs accessoires

On les retrouve au bar, se tenant le crachoir

Avec les connards, leurs supporters ignares

Ce n’est que le fumoir, de promesses illusoires

Chacun son étendard, il faut faire bande à part

La bouille de campagnards, pour plaire, c’est tout un art

Le grognard que je suis, a affuté son dard

Tellement, il en a marre, de jouer les bagnards

Marine, marée noire, la star du désespoir

Pétroleuse d’un polar, nous pollue le ciboire

A des trains de retard, la réac, blafarde

Pénarde, qu’on se chamaille, des scrutins nous chaparde

A le front de son père, mais en moins furibarde

Faut pas en abuser, a été mise en garde

« Nazillarde », con-vaincue, se prend pour Jeanne d’Arc

Se fait pas trop flamber, ne croit pas aux miracles

C’est pas un plat pays, pas de moulins à vent

La girouette Hollande, s’agite dans les tous les sens

Pour prendre de la hauteur, il faut un ascenseur

S’oriente vers l’Intérieur, c’est son atout majeur

Tire pas sur l’ambulance, la France est en souffrance

Elus de circonstances, le savaient pas d’avance

Boite à outils en main, doivent colmater les brèches

Laissées par Nicolas, le jésus de la crèche

Le citoyen basique, à son insu trahi

La peste, le choléra, identique maladie

Il a pris son parti, celui de s’insurger

En ordre dispersé, impossible à mater

« Com-promis », chose due, déjà il est rompu

Royaume des plaisantins, on reste les cocus

On a pris l’habitude, d’être menés par le nez

Mais sitôt enrhumés, on peut plus respirer

Devoir et pouvoir, ne font plus bon ménage

Car la Constitution, nous engage, nous encage

Le candide humaniste, est fier de ce présage

« Gouverner, c’est prévoir », frelaté, le message

Attraction du pouvoir, manège enchanté

Attachez vos ceintures, on passe au tourniquet

Ce n’est pas pour le fric, qu’on gagne l’Assemblée

Les fauteuils feutrés, le lustre, le décorum

Honneurs, éloges forcés, ça flatte son bonhomme…

Vais cesser un instant, m’en prendre aux politiques

Pas uniques dans leur genre, dehors, c’est plus cynique

Directeurs, Présidents, patrons de leur marmite

De titres flamboyants, à eux la réussite

Surtout celle du pognon, par ici la monnaie

Associations trucmuche, mouvements utopistes

Chacun se fait son beurre, faut être réaliste

En témoignent les buildings, bagnoles avec chauffeur

Mutuelles solidaires, assurent le malheur

Leur magot est rempli, on est leurs bienfaiteurs

Car les misères des uns, font le bonheur des autres

D’un côté les tribuns, de l’autre les bons apôtres

Les ligueurs des restos, quêteurs de la Croix Rouge

Qu’est-ce qui se cache derrière, solidaires…pour leur soupe

Je donne plus un sou, car, j’ai déjà donné

Pour lustrer les berlines, les secrétaires zélées

Il faut toujours un chef, pour tout bien diriger

Qui a besoin de chèques, pour régler ses faux frais

Le marxisme avait cru, changer de société

Parole donnée au peuple, au diable les « saigneurs »

Rouge comme un coco, Staline le justicier

De petit père tranquille, s’est mué en dictateur

Tant qu’il y aura des hommes, régnera l’arbitraire

Avides de briller, briguer, les étagères

Se marchent sur les pieds, pour se hisser plus haut

Ambitieux, à vue courte, ne sont que des nabots

L’anar, chie pas la honte, se plait d’être insoumis

Evoque le bordel, la furie, la chienlit

Symbole connoté, pour ceux qui veulent régner

Préfère « RAB (rien à branler) », suis dur à marchander

C’est si bon de trôner, assujettir les niais

Les hommes couronnés, adorent être adulés

Glorifiant l’éphémère, rêvent d’éternité          JC Blanc   novembre 2013

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