Marie poésie 1
matthias-desmoulin
C H U N G
à Marie-Pierre BORNICHE
1- Du 14/15 juillet 2013 et du nocturne nº11 de Chopin
Vous avoir attendu tant de temps
que l'émotion à present
me noie me scinde
Vous sentir si près
que les arbres en tremblent
attendre sans cesse
m'amuser de vous dans ce nocturne
quand la vie ne blesse plus
quand le vin ne rend plus l'ivresse
quand la faim devient permanente
Vous sentir si vibrante
tant de fragilité
dans ces heures d'effleurement
à l'orée de cette impénétrable idée
Vous avoir vu ce matin là
dans la pénombre de juillet
nageant dans mon drap
abandonnant Vos eaux
et Vos parfums
À ces oniriques heures
2-Du 18/19 juillet et de Notre dernière nuit d'été
rendez vous au carrefour
belle robe bleue parure d'ivoire
errance sauvignon
dîner bouts d'onglets
ne pouvoir lâcher du regard
comme pour me gaver avant un jeûne
si léger si triste sachant ce long fossé
insatiable besoin d'apprendre par coeur
tes yeux tes odeurs tes mains ta nuque
maison Mâcon djellaba
peau contre peau
tout éveillé et dressé
jusqu'au matin
et train
3 - 22 juillet 2013 et du manque
votre visage toujours présent
ce sourire ce regard ce front
ces joues ce nez ces oreilles
votre cou votre nuque
vos jambes votre ventre
vos épaules
que n'ai-je davantage embrasser
vos clavicules et votre dos
que n'ai-je baiser vos doigts délicats
la mémoire ne suffit plus
le manque grandit
l'envie aussi
il fait si chaud !