Mark Spitz
lazyjack
Tu manges tes promesses quand vient le petit jour
Et tu fais du café, tu assèches mes chagrins
Tu cherches du pain dur que tu repasses au four
Mais tu le fais brûler sans te soucier de rien.
Mon cache-pot t'incommode,
Tu dis qu'tu mets les bouts,
Les bouts d'quoi, j'te demande,
Les bouts d'rien qu'tu m'réponds
« Et ta sœur ! » que j'lui scande,
« Et ta gueule, eh vieux con ! »
Qu'a me dit comme ça, tout dru.
Alors là j'te dis pas, j'lui en fous une, aussi sec
Mais voilà qu'a m'répond
Elle me file un coup de latte
Ouh là là ! mal placé
Et voilà qu'j'dégobille tout c'qui m'restait d'midi
Et je me retrouve nageant dans mon doux dégueulis
Comme Mark Spitz à Munich du temps de ses médailles…
Tu croques tes serments quand naît l'aube éphémère
Et tu fais du moka, tu vides mes tristesses
Tu furètes du pain dur que tu remets au four
Mais tu le fais calciner sans t'occuper de rien.