Matitude

Farid Adafer

Matitude

Tentures égales

sous un dôme de pierre,

ventres assagis

poussés en arrière,

l'ombre du feu jaillit

tel un colosse aux pieds d'argile,

Et dans le centre

en bas, là, sous la pierre,

dorure plastique qui veille...

Dans le vent refroidi d'une matinée

satin-, fenêtres ouvertes et corolles en berne

hier, ce soir, ce matin,

mon corps vibre en interne

 

 

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