Medias
paratge
Nous vivons assommés, dans une décharge immonde
Où se déversent des flots d'inhumanité
Vomis par des medias croyant régir le monde
Afin de s'assurer leur toute impunité.
De misère en misère, tous les jours un peu plus,
Ces chacals affamés de pouvoir déblatèrent
Sur notre paradis, de l'aube à l'angélus,
Pour bien forger en nous, une conscience amère.
Ils gouvernent la terre à grands coups d'audimat
Cherchant dans les tréfonds de nos âmes, la détresse
Dont ils exploiteront chaque once où se débat
Notre fragilité en quête de liesse.
Ces pervers assoiffés ruinent notre univers
Pour gonfler leur orgueil et leur notoriété,
Nous laissant à penser qu'il n'y a plus que l'hiver
Que l'amour et la joie fondent en anxiété.
Mais nous sommes, chacun, des êtres lumineux
Et devons réagir face à ces flots austères
Car rien ne vous oblige à nous sentir bileux
Puisque notre destin vient de notre lumière.