Mes saisons
Adrien Crispyn
Ton pouls a établi séjour
Au siège de mon coeur monotone.
Les feuilles tombent comme les jours
Dans mon jardin d'automne.
Las, je vide mes pellicules
Au contre-jour de tes yeux verts.
Irradié, je chois minuscule,
Comme un flocon l'hiver.
Cette longue chute libre m'use.
D'être, je n'ai jamais le temps.
De t'appartenir je m'excuse
Au début du printemps.
J'ai écrit ton nom sur ma paume
Comme ils marquent leurs verres en soirée.
Que feras-tu de ce royaume,
À la fin de l'été ?
très joli !
· Il y a plus de 8 ans ·erge
Merci !
· Il y a plus de 8 ans ·Adrien Crispyn