Micro loi Macron

Jean Claude Blanc

actualité, la loi Macron, de de paille, bavardages, passe en force gouvernement; pourquoi voter...

                                     Micro loi Macron

Micro Macron creuse son sillon

Fringant Ministre, joli garçon

L'économie, c'est son rayon

Va-t-il faire illusion…

Issu de la big Banque Rothschild

Pour se dédouaner, les socialistes

L'ont engagé, comme fusible

Libéral riche, semblant gauchiste

Pour taquiner la Droite du fric

 

Encore bébé, déjà en quête

Se faire briller à Matignon

Bien trop heureux, Valls le fête

Pour qu'il encaisse le pognon

Et des extrêmes prendre des gnons

A 37 ans, intelligent

Fait les écoles des finances

En a appris les manigances

Comment changer, plomb en argent

Haut fonctionnaire, en son palais

On est venu le débaucher

Jeune ambitieux, déjà convoite

A l'Elysée, une petite place

 

Sitôt nommé, a mijoté

Une nouvelle loi, à rajouter

Comme ses copains, au doux ramage

Marquer l'histoire de son passage

Encore candide, s'est fait grugé

Un petit boulot, s'est vu confié

Dépucelage ou bizutage

Doit démontrer ses avantages

 

Idée de génie, en lui se révèle

Macron pas con, autre Emmanuel…

Soudain se sent pousser des ailes

Logique flambeur, trop plein de zèle

 

Ce qu'il nous vend, c'est le changement

Rien d'étonnant, nous on l'attend

Rythme de travail, inclus dimanches

12 semaines par an, pas la galère

Bonne occasion pour se refaire

Faire du pied de nez aux adversaires

Sort de la manche, du Président

Qui se faisait du mauvais sang

Il a trimé, des nuits, des jours

Pour peaufiner, sacré discours

A l'assemblée, connut un four

Aux réprimandes, il reste sourd

A peine a-t-il présenté

Sa pauvre loi, aux députés

C'est le bordel organisé

Plus de partis, que d'enragés

 

Même son camp est divisé

Certains de ses potes, d'avance l'exècrent

Braves solidaires, quelques droitiers

Appuient, soutiennent son décret

Faire bande à part, quel beau prétexte

 

Amendements, sans arrangements

Pendant des semaines, au Parlement

Premier Ministre, à l'abordage

L'air mauvais, livre son message

Encore « Charlie », montre l'image

 

En version off, éluent fulminent

Leurs confidences, sentent la déprime

Tous gauche-droite, confondus

Certains se pacs, pour le futur

 

Macron furieux, reprend le micro

Comme toujours, fait des lapsus

Pour enfoncer à coups de marteau

Son œuvre chérie, pleine de vertu

 

Arrive enfin la conclusion

Aborder la question qui fâche

Pour quoi voter, circonspection…

Mais se méfie, des abstraits lâches

 

Valls révolté, tranche dans le vif

Voyant que ça tourne au désastre

Destitution de son parti

Affirme sans honte « vote, on s'en passe »

Temps mort, pause, quelques minutes

Tiennent conférence, tristes socialistes

Comment faut faire, toucher au but

Passer en force, ou se dédire

 

Le 39/3, est bien venu

Car ça évite bien des soucis

On a gagné, faisant comme si

Merci Grand Charles, vieux farfelu

17 février, à l'Assemblée

Macron, sa loi, peut se la mettre

Bonne expérience, pour ce cadet

Car du pouvoir, on n'est pas maitre

Bosser dimanche, on n'est pas près

C'est interdit, on va aux vêpres          JC Blanc  février 2015  (comment une loi est avortée)      

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