Micro trottoir

nikki

J’ai une vision peu poétique de ce qui te donne la trique, pas vertueuse et pas peureuse je sais bien que tu bandes pour les culs qui se tendent. Je sais que les ondes qui déhanchent les blondes qui se balancent te transcendent et te tendent. Mais je sais encore mieux que partout tes yeux se baladent sur les corps pas banals des brunes arrondies dans les rues de Paris. Qu’elles te tordent la tête et mettent ta queue en fête. T’as l’esprit mal tordu quand il s’agit de culs, déjà dans tes fantasmes tu te vois Fantomas qui les surprend le soir dans le coin d’un couloir. Je sais que tu nous vois comme des culs aux abois, des chattes en rut à l’appel de ta bite, des bouches ouvertes sur tes couilles trop petites. T’aimes les tirer par les cheveux, les faire dire qu’elles en reveulent, les faire vraiment ouvrir les yeux sur ton air veule qu’elles dégueulent.

Tu n’es qu’un homme avide de sexe bien liquide, un étalon en chien avec un air un peu vaurien. Ne t’y trompes pas ça leur plaît, les femmes ne sont pas moins bizarres que toi, donne leur encore de quoi de toi se repaître et demain elles t’aimeront peut-être.

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