Migrateur
Jean François Joubert
Ils voyagent, vers les îles, bêlent, ailes, ni mouton
Ni emprunt, jamais d'empreintes sur un air de jazz, être
Ni embruns, leurs volent d'aigles regard d'acier, ôtons
Le temps de braise, Tétras lyre, un chasseur de son, hêtre
Tarin des aulnes, troglodytes mignon, sterne, oie, mouette
Rieuses, Hulottes, Rossignols Philomène sans un salaire
Pie, nid, goéland des villes pas vil pour un sou, roi désert
Ballade de citadin, l'oiseau cajole vos rêves, d'eux, de couette
Un cauchemars pour les grenouilles, et les moustiques
Ses migrateurs dans leur têtes de plomb, un cadran
Solaire, une lumière de plomb, chasseur évitez le tic
Ayez du tact, tic, tac, soyez au rendez-vous de la mondialisation
Circulation permise des devises, dévoreur d'espace, laissez l'espèce
Vivre, son chemin, sa route, son alexandrin, osons l'immigration !