Milla

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Paul c’est mon homme. C’est mon amoureux, ma moitié, celui que j’aime. Et par chance, il m’aime aussi. On est ensemble depuis 5 ans.  Dont 3 de vie commune.

Ça avait pourtant mal commencé. Le coup classique d’une comédie américaine bas de gamme : étudiants en lettres modernes, au début on se détestait et ensuite…

Ben ensuite, nos débats houleux sur la littérature se sont mués en combats sous la couette. Un jour on a fini par se jeter l’un sur l’autre. Notre premier baiser s’est transformé en notre première fois, et notre premier orgasme.

Paul et moi avons toujours été compatibles sexuellement. Et imaginatifs. Les positions, les objets, les lieux. On testait tout.

Mais il est vrai qu’au bout de cinq ans, l’inspiration s’essoufflait quelque peu.

Samedi soir. L’émission de variets de TF1 vient de se terminer sur un Nikos goguenard quand Paul décide de rejoindre la chambre. Il ose aller se coucher sans un baiser prometteur d’une bonne partie de jambes en l’air. Il faut réveiller tout ça au risque de nous perdre. Paul adore que je le réveille pour baiser. Je vais donc attendre qu’il sombre dans les bras de Morphée et irai le rejoindre. Je fais le tour des chaines, je m’ennuie. Il va bien lui falloir une demi-heure pour sombrer complètement. En attendant, je zone sur Internet. A la recherche de nouveaux gadgets.

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J’ai l’habitude de surfer sur des sites borderline ou franchement pornographiques et ne fais plus attention aux multiples fenêtres de pub ou de propositions de webcam qui s’ouvrent toutes les dix secondes. Mais mes yeux tombent sur la fenêtre de Milla. Un regard clair qui m’attire tout de suite. Une bouche pulpeuse. Sur laquelle elle passe sa langue gourmande. Je baisse les yeux pour entrapercevoir ses seins mais la vidéo se répète. Merde j’en veux plus ! C’est une nana. Je ne l’ai jamais fait avec une nana. Ça ne m’a même jamais attirée. Moi ce que j’aime c’est les queues, bien grosses, bien dures, qui entrent, qui sortent. Qui giclent.

Je clique pourtant sur Accepter.

Après une inscription et un chargement de quelques secondes qui me paraissent interminables, Milla m’apparait sur l’écran. Pour l’instant je ne vois que son petit visage mutin. Elle sourit. Je ne sais pas quoi faire. Je suis novice. Je ne sais pas si je dois lui donner des ordres ou attendre qu’elle prenne les choses en main. En face de moi, j’ai une pro qui ne se laisse pas démonter par ce genre de détails. Elle ne dit rien mais met son doigt sur sa bouche me faisant signe de me taire. Elle relève un peu la caméra pour que l’angle de vue soit meilleur, que je puisse la voir en pied.

Elle se lève. Elle a l’air petit. Et elle est toute menue. Je focalise très vite sur ses seins. Elle comprend ce que je regarde et fait glisser lentement la fermeture éclair de sa robe qui s’ouvre sur le devant. Ses seins jaillissent de leur carcan de cuir. Ils sont gros et ronds. Elle les malaxe en passant sa langue sur sa bouche. Cette scène, je l’ai vue des dizaines de fois dans tous les pornos que j’ai pu regarder. Là, c’est du live et je suis terriblement excitée. J’entends Paul qui commence à ronfler à côté mais je n’ai plus du tout la tête à le rejoindre. Je veux Milla. Elle fait glisser son string le long de ses jambes. Je découvre alors son sexe complètement épilé. Elle fait glisser sa main sur son ventre jusqu’à atteindre l’objet de mon désir. Je l’observe se trifouiller. Je veux voir plus, je veux voir mieux.

Je brise mon vœu de silence et lui demande de s’approcher. Elle s’exécute et change la caméra de place, puis s’assoit sur le bord du canapé qui trône derrière elle. Elle prend la caméra dans une main et vise son sexe. Je l’entends alors dire avec une pointe d’accent slave dans la voix :

¾    J’espère que tu vois bien ? Profite…

Je ne dis rien et observe. C’est clair que je vois bien. Elle écarte doucement les cuisses et me montre sa chatte béante. De sa main libre, elle écarte les lèvres et commence à se caresser. Je vois son index virevolter sur son bouton qui se gonfle.

Je ne tiens plus. Moi aussi j’ai besoin de me toucher. Je mouille tellement que je vois une tâche à l’entrejambe de mon jogging gris chiné. Je me déshabille complètement. Dans un jeu de miroir, je prends la même pose qu’elle. Elle ne dit rien mais je vois à son sourire que le spectacle que je lui offre lui plait. Je suis tellement excitée de m’offrir à une inconnue que je mouille plus que de raison. Je reproduis tous les gestes de Milla. Je m’enfonce donc deux doigts dans la chatte et entame des va-et-vient gluants. Régulièrement, je les sors et les lèche abondamment avant de les faire me pénétrer à nouveau.

Milla s’arrête et disparait de mon champ de vision. Je n’arrête pas pour autant. Quand elle revient, elle tient dans sa main un gode noir. Le G4. Paul m’avait montré ce modèle mais j’avais refusé. Sa taille me faisait peur. Pas tant dans la longueur que dans une largeur anormalement grande. L’excitation monte d’un cran supplémentaire.

Milla reprend sa place sur le canapé. Elle repositionne la caméra sur le socle de façon à ce que je puisse la voir entièrement. Elle a les jambes écartées, la fente ruisselante et suce le G4. Je vois l’engin s’enfoncer péniblement dans sa bouche et n’attend qu’une chose : qu’elle se l’enfonce bien profond. Ce qu’elle ne tarde pas à faire. Elle le fait d’abord glisser sur son clito puis à l’aide de deux doigts ouvre ses lèvres et entame l’insertion. Le gland en latex passé, elle commence à gémir. Elle l’enfouit entièrement et ne retient plus ses cris. Elle l’allume et j’entends alors le ronronnement de la vibration. Je me sens alors frustrée de ne rien avoir sous la main à m’enfoncer. Je songe un instant à prendre la télécommande. J’hésite. Milla est au bord de l’explosion et je veux en être. Je saisis la télécommande et sans plus de réflexion me la mets. Les renflements des différents boutons me procurent une sensation étrange mais très agréable. Mon pouce s’acharne sur mon clito qui palpite. Milla me regarde droit dans les yeux et je soutiens son regard. Elle est haletante et semble avoir soudain le visage déformé par la jouissance qui la saisit d’un coup. Son plaisir déclenche le mien. Je crie.

Paul débarque dans le salon, alerté par mon cri. Il a peur que j’ai un souci. Il est arrivé si vite et je suis encore tellement dans ma bulle que je n’ai pas eu le réflexe de fermer l’ordi, ni rien. Il me trouve donc là, les jambes ouvertes, la télécommande encore en moi.

¾    Qu’est-ce que tu fous ?

¾    Euh…

¾    Tu te regardes un porno ?

 

Manifestement il n’a pas encore vu Milla qui commence à se rhabiller. Il se penche sur l’écran et comprend la situation.

¾    Tu te fous de moi ? Tu te tapes une nana ?

¾    Je sais pas pourquoi j’ai fait ça, c’est la première fois…dis-je en pensant que ça le contrarie.

¾    T’aurais pu m’appeler que je vous mate ! Et elle nous entend là ?

¾    Ben oui.

Je regarde l’écran et voit Milla qui sourit, visiblement amusée.

¾    Mais s’il a peur d’avoir loupé quelque chose, on peut peut-être recommencer.

¾    J’ai jamais été fan de virtuel, lui répond Paul. Si vous recommencez, c’est en live. Et je ne ferai pas que regarder.

C’est vrai qu’on en avait déjà parlé tous les deux de se faire un plan à trois mais nous n’avions jamais passé le cap.

Milla accepte de nous rencontrer. Nous échangeons nos numéros. Elle coupe la vidéo. Mon « aventure » avec Milla m’est facturée à 49 euros les 28 minutes. Elle va certainement nous demander de l’argent pour notre rendez-vous mais je n’ai pas envie de penser à cela maintenant. Encore étourdi par l’orgasme, je me couche et m’endors presque instantanément sans même avoir pris la peine de me doucher.

Le rendez-vous avec Milla est fixé au vendredi suivant. On doit se rencontrer d’abord dans un bar du quartier de l’Opéra. Après ça, si on veut continuer, on a réservé une chambre dans un hôtel à côté.

Vendredi soir. Je repère Milla tout de suite dans le bar. Elle est magnifique, perchée sur des talons vertigineux. Elle porte une robe pull noire sur un manteau de fourrure ouvert. Elle a laissé ses cheveux blonds libres. Je m’avance la première, Paul restant un peu en retrait. J’espère qu’il ne va pas changer d’avis. Parce que si notre épisode virtuel m’avait extrêmement excitée, il n’y a pas de mots là tout de suite pour décrire ce que je peux ressentir. J’espère juste être à la hauteur de ses attentes. Je n’ai jamais touché de corps de femmes. Je n’aspire qu’à le découvrir. On prend un verre d’alcool. Un peu fort. Sans doute pour se donner du courage. On échange quelques banalités. C’est Paul finalement qui se lance et nous invite à quitter le bar pour rejoindre la chambre. Nous nous exécutons.

Après un bref passage à l’accueil, nous montons au 3ème étage. La chambre est quelconque. Elle a un lit avec des draps propres et c’est bien tout ce qui nous intéresse ce soir. Je sens que l’atmosphère est tendue et suis pétrifiée par le trac. Une fois encore, Paul prend les devants et enlève son manteau à Milla. Bizarrement, je ressens à la fois une pointe de jalousie mais surtout aussi beaucoup d’excitation. Milla fait passer sa robe au-dessus de sa tête et se retrouve nue sous nos yeux. Elle se dirige vers moi qui suis encore emmitouflée dans mon caban. Elle m’embrasse. Juste un smack d’abord. Puis nos langues se mélangent. Je sens encore sur la langue le goût de la vodka–pomme qu’elle a pris au bar tout à l’heure. Je suis tellement excitée que j’en ai les jambes flageolantes. Elle m’embrasse goulument. Je garde les yeux ouverts pour voir ce que fait Paul. Lui non plus n’a pas perdu de temps et est déjà en caleçon. Un caleçon dans lequel il doit se sentir bien à l’étroit, compte tenu de la splendide érection qui tend le tissu.

Milla me déshabille prestement et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je suis totalement nue. Alors pour la première fois, je sens le corps d’une femme contre ma peau. Je sens ses seins lourds s’écraser sur les miens. Je les englobe de mes mains et les embrasse. Les tétons durcissent sous ma langue. Paul nous regarde, se caresse et je m’enhardis. On s’allonge toutes les deux sur le lit, Paul reste sur la chaise qu’il a investie. On s’embrasse pendant de longues minutes tout en se caressant. Elle plonge ses doigts en moi tandis que je lui malaxe encore les seins. Elle s’allonge sur le dos. Je comprends ce qu’elle veut. J’ai un peu peur mais je me lance. Elle relève les jambes et je vois un filet de mouille dégouliner de sa chatte. Elle met la main dans mes cheveux et appuie sur ma tête pour m’inviter à passer à l’action. Je jette un coup d’œil à Paul qui a arrêté de se masturber pour se concentrer sur ma performance. J’écarte la fente et y passe la langue une première fois. Je ne saurais définir le goût. Doux-amer peut-être. Rien de comparable au sperme, ni au goût, ni à la texture. Je passe des coups de langue un peu timides au début et prend de l’assurance. Elle gémit. Ça m’encourage. Je lui suce le clito et elle gémit plus franchement. Je continue. Elle se tortille. Après encore quelques minutes de ce ballet, elle se cambre et jouit. Milla se redresse presqu’aussitôt. Elle renverse la situation et me lèche tout en m’enfonçant 2 doigts. Puis 3, puis 4. Elle crache un peu de temps en temps pour lubrifier davantage. Bientôt je sens sa main entière pénétrer. Je ressens comme une sorte de douleur exquise. Ça fait mal mais ça fait tant de bien…

Moi allongé sur le dos, les jambes écartées et relevées, Milla à quatre pattes, la tête et la main enfouies dans mon entrejambe, Paul n’y tient plus. Il se lève et se positionne derrière Milla. Sans y mettre aucune forme, il la saisit par la taille et lui enfonce sa queue. Elle lance une heureuse plainte et continue à s’affairer sur moi. Paul me décrit comme sa queue s’enfonce bien, comme il aime me regarder me faire bouffer la chatte par une nana. A mon tour, je me cambre et jouit. Milla aspire toute la cyprine qui ruisselle de moi. J’essaye de reprendre mon souffle quand Milla force Paul à sortir d’elle et gobe sa bite. Elle suce, elle lèche. Elle semble comme possédée. Paul l’agrippe par les cheveux et lui impose le rythme de la fellation. Il va de plus en plus vite. Au moment de jouir, il se retire et explose sur son visage. Elle se tourne vers moi, le visage englué et m’embrasse. Nos salives se mélangent au sperme dans un cocktail qui me ravit. Elle s’essuie le visage d’un revers de main, se lève et revient avec le G4. Je vois dans ses yeux que je vais y passer. Je ne me trompe pas. Elle se dirige droit sur moi. Elle me le fourre dans la bouche et m’oblige à une fellation avec ce simulacre de bite. De temps en temps, elle le suce elle-même. Elle m’invite à écarter les jambes de nouveau. A ma grande surprise, ce n’est pas ma chatte qu’elle cherche du bout du vibro. Ma mouille qui a dégouliné jusqu’à mon trou du cul aide à l’insertion. Je sens que le gland a pénétré et je me détends. Je pousse un peu pour faciliter l’introduction. Elle déclenche la vibration. Je ne peux retenir un gémissement. Une fois qu’il est bien inséré, elle entame les va-et-vient. Sa langue danse sur ma chatte. Je regarde Paul qui bande de nouveau. Il se redresse et vient me fourrer sa queue dans la bouche. Je jouis. Et la jouissance est tellement forte que j’expulse le G4. Paul retire sa queue de ma bouche. Il me force à me mettre à 4 pattes. Je suis vidée mais manifestement il en veut plus. Sans autre forme de procès, une fois en levrette, il m’enfonce sa queue dans le cul encore dilaté par le gode. J’entends les bruits mouillés des baisers qu’il échange avec Milla. Il est brutal. Ça me plaît.

La slave veut sa part et s’agenouille à côté de moi. Il change de fille, il change de trou. Nous mettons alors en place une singulière chorégraphie où nos corps s’entremêlent.

Nous sommes toutes les deux en 69 de façon à ce que je puisse la lécher pendant que Paul occupe son cul. Milla s’empare du G4 et me pénètre. Je vois le sexe de Paul qui coulisse en elle. Il le sort complètement avant de l’introduire à nouveau. Quand il sort, je profite de la vue sur le cul béant de Milla.

Je sens son orgasme monter. Je suis aux premières loges. Paul n’est pas loin non plus.  Avant d’exulter, il a juste le temps de se retirer de Milla et de lui gicler dessus. Je récolte avec ma langue la semence qui dégouline le long de ses fesses cambrées.

Elle s’éclipse dans la salle de bains. Paul et moi, on se regarde. Je suis ravie qu’on soit allé au bout de notre envie. Paul m’embrasse en me caressant les cheveux.

Il rejoint la blonde sous la douche. J’entends des murmures, des baisers mouillés et le début de gémissements avant de sombrer dans un profond sommeil. A mon réveil, Paul m’enserre de ses bras.

Milla nous a laissés là, délestés de 400 euros.

EVE PARILLO

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