Mise à mort.

le-gay-savoir

J'accepte la sentence. Que le bourreau me tranche la gorge. Que le sang gicle sur le bon peuple.

J'accepte qu'ils rient. Qu'ils rient avec moqueries, qu'ils pouffent, s'étouffent, se tordent dans tout les sens.

Ils ont eu ce qu'ils voulaient, ma mort, notre mort. Et bientôt la tienne. Car le peuple est avide. Si avide ! Il engloutit tout sur son passage, détruit tout ce qui le gêne.

Le bon petit peuple est content maintenant, le compte à rebours est enclenché. La mise à mort est programmé.

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