Mistakes.
upheaval
Je pensais qu'on n'aurait pu me donner meilleur conseil que celui-ci. Après tout, comment accepter qui je suis si j'étais incapable de me pardonner mes erreurs du passé ? Fatal ou non, insurmontable ou non, chaque petit détails de mes erreurs demandait un temps d'adaptation et une réflexion intense. Je pensais être prête pour résoudre ce qui me tracasse tant : la peur de la solitude.
J'aimerais apprendre à vivre seule sans ne jamais regretter. J'aimais ressentir cette solitude. Ce vide partout autour de moi. Ce silence qui me ronge pour ne plus en finir. Et qui même parfois, me faire délirer. Ce n'était pas un problème. J'apprenais doucement à descendre au plus profond de moi même pour apprendre à ressentir les choses différemment. La douleur d'une rupture ne devenait qu'une mise en garde, qu'une remise en question également. Plus d'attachement amoureux pour réussir à surmonter tous les petits obstacles de la vie quotidienne. Je ne me réfugierai plus dans les bras de l'Amour. Plus aucune attache, aucune. Pour le moment. Evidemment, comme toute personne humaine j'aurais besoin d'autre chose que de l'amitié. Mais cela prendra du temps. Pas de précipitation ou de confiance aveugle. Juste de la réflexion.
Ma tête était entrain d'exploser. "Qui es-tu?". Qui suis-je ? Il me semblait que c'était la pire question que l'on aurait pu me poser. "Qui es-tu?". Je n'en savais rien. Et rien de tout cela ne pouvait se trouver dans les bouquins posés contre le mur, juste en face de moi. Eh non, ce n'est pas aujourd'hui que le Code civil me sera d'une grande aide. Lâcheur. Une fois de plus, j'étais entrain de déporter ma colère contre moi-même sur un élément totalement étranger au conflit. Au conflit contre moi-même. Ça y est. Comme je le disais : j'étais entrain de délirer. Et j'étais encore entrain de chercher la solution à ce délire. Ca allait être dur. Mais je pense que ça en valait la peine. Je n'avais plus qu'un seul but : comprendre pourquoi j'aimais me torturer l'esprit avec ma solitude.