Mon essence

heathcliff

Est-ce que tu ne vois pas ce que j’endure ?

La souffrance que je ressens, toujours plus croissante, tu en es l’essence la plus significative. Ce que sont les autres ?

Comment saurais-je ? Dans ma ligne de mire, je ne vois que la silhouette de ton profil, reflétant un être complexe et encore trop insignifiant.

Pourtant, si tu étais à mes côtés, tu serais mon alter ego car j’ai la sensation que nous sommes semblables en certains points ; Et je sais que si tu envisageais de me comprendre, ce que j’éprouve en serait singulièrement différent.

Mais tu es encore comme aveugle, tu te trouves entre quatre murs d’indifférence et d’inconnu, et toute faille dans cette bâtisse semble inexistante. Alors, je dois me préparer à ne jamais t’apercevoir comme autre que tu n’es aujourd’hui, je dois inclure dans mes plans la possibilité que tu restes ainsi à jamais. Je ne veux pas te voir changer mais seulement qu’un jour tu puisses non pas percevoir mes émotions, mais que tu saches mieux regarder le monde pour comprendre ce qui t’entoure.

Je suis là, j’existe pour t’écrire car je ne puis rien faire ou vivre sans l’avoir fait. Mon cœur, même s’il n’est pas entièrement découvert aujourd’hui, exprime l’entité de ses émotions ; Mon âme reste encore trop neutre, car je ne suis pas personne dont le corps se dévoue entièrement à un autre sans son consentement le plus sincère et le plus pur.

Signaler ce texte