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Mon fantôme hante mes yeux
Mô
Je cours sur place comme un débile,
J’erre tout en moi et pas en ville,
En gambadant dans mes guenilles,
Comme un chat au milieu des filles.
On m’a contraint à un exil,
Dans mon propre corps d’homme fébrile,
Et j’en suis mort et Amoureux,
Et mon fantôme hante mes yeux.
On m’a jeté hors de mes cils,
Comme un clébard de son chenil,
Et j’en suis mort et silencieux,
Et mon fantôme rôde en ces lieux.
Je tourne en rond comme une pendule,
Prisonnière du temps qui circule,
J’avance bêtement dans mes entrailles,
Comme un taulard qui cherche la faille !
Je rampe parfois quand je déprime,
Pour qu’on ne voit pas, ma bobine !
Ainsi, je reste en tête-à-tête,
Avec moi-même et mon squelette.