Mon internement

[Nero] Black Word

Je sais que ce texte est en double, mais ce texte est dans un désordre tel que je le trouve approprier. Pour une lecture plus simple, le second textes vous attend.


Des sons rythmés qui ce font entendre, encore et encore. Des bips incessant avec en fond un moteur qui gronde. Des bips et un moteur qui ne s'arrête plus de jouer,accompagné d'une sirène d'ambulance. Mon corps est mort, mon esprit nage, je lutte et mes yeux s'ouvrent.


Des lumières, comme des éclaires, partout autour de moi. Des flashs blancs dansdes murs blancs avec des gens blancs, ces lumières me brûlent les yeux. Par unefenêtre il fait nuit, des lumières orangées défilent à une vitesse folles. Je ne me sens plus, comme si je partais, je fini par m'endormir et je rêve.


Je tombe, je vole, je glisse, je nage, dans un monde d'eau, de feu, d'air et de terre.


Mes yeux me montrent un univers bleu et blanc qui n'est pas aussi tranquille que ces rêves, si agité, si pressé.


Je me réveille dans une chambre blanche, debout, seul, égaré. Ma tête tourne encoreet mon être reste fixe. Je vois tout de si près et de si loin, comme dans un rêve.


Tous ce brouille, je me sens prisonnier, mon cœur s'emballe, mon corps s'emporte, mon air s'épaissit, on me parle.
Des visages flous apparaissent, me tourne autour, me chante des airs que je ne comprend pas. 


Et tout s'arrête. 


Je me cogne la tête contre le mur, je me recroqueville dans un coin, je marche à l'aveugle, je mors un morceau de bandage, de me tien debout sur le bord de la fenêtre, je passe mes ongles sur ma main, je fais l'étoile sur le sol, je me fixe le regard vide, mon sang tache le mur, je pleur en me balançant, je longe le mur en cherchant mon chemin, je marche au plafond sans comprendre, je plante mes ongles dans ma main, j'arrache un morceau de bandage avec mes dents, je suis près à sauter.


Je suis debout au milieux de la pièce, mon regard passe par la fenêtre. Tout fait le tour de l'hôpital avec ces gens que je connais et qui s'inquiètent.


Je suis debout au milieux de la pièce, plus rien ne bouge à part ce que je vois. Je me vois moi ici et là, partout autour de moi.


Je m'ouvre le crane contre le mur en pleurant recroquevillé dans un coin en cherchant à comprendre pourquoi je marche au plafond en me préparant à sauté par la fenêtre en me griffant la main jusqu'au sang en marchant à l'aveugle en longeant un mur en faisant l'étoile allongé sur le sol en restant immobile les yeux vide...


Je vois que je suis seul dans une chambre d'hôpital, camisoler et enfermer.

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