Monotonie
Frédéric Dessault
Une hirondelle prend son envol
Commence alors la danse folle
De magnifiques sentiments
Qui s'entrechoquent dans un élan
Torrent de joie
Les lèvres se trouvent, s'apprivoisent
Font monter en eux l'extase
Ils ont trouvé leur âme soeur
Et se donnent tous deux leurs coeurs
Tendre émoi
Les deux corps ne font plus qu'un
Fredonnent ensemble un même refrain
Plein de désir et de partage
Qui les mènera vers un rivage
Emplis d'éclats
Des journées bercées de rires
De tendres nuits, de longs soupirs
Un bel avenir s'ouvre à eux
Car ils seront pour toujours deux
Même au-delà
L'amour a submergé leurs coeurs
Ils disent adieu à toutes leurs peurs
Malgré des chemins tortueux
Ils se comprennent dans leurs yeux
A chaque fois
Mais un jour on ne sait pourquoi
Les regards ne se croisent pas
Même leurs mains ne se trouvent plus
Tout deux se sentent un peu perdus
Manquent d'envie
Les caresses se font plus rares
Pour les sourires il est bien tard
Le temps infâme trop vite passe
Ecrasant tout il laisse place
A des soucis
Car un corbeau a déposé
Aux certitudes un vil baiser
Le grand amour il l'a détruit
Piétinant deux petites vies
Qui s'étaient pourtant promis
Au grand jamais ne rien céder
A ce diable noir ailé
Qui a pour nom Monotonie
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