Monsieur...

Monsieur,

Je vous aime, mais connaissez-vous cette notion ?

La connaissiez-vous datant d'avant ou l'avez-vous perdu sur la corde de votre vie de funambule, pas très artiste d'ailleurs.

M'enfin si, l'artistique de votre âme est une évidence. Sinon, jamais je ne serai entrée dans votre danse.

Vous avez perdu vos mots, en ne gagnant que des maux. De votre détresse, vous avez perdu aussi votre délicatesse.

Préférant les silences, aux mots qui vous semblent assassins, mais qui pourtant dans notre si belle langue française, sont sources d'inépuisables ressources. Une source de vie, que ces dictionnaires savants, lourds à lire quand l'on a les yeux mi fermés de la vie, mais que je pourrai alors vous narrer.

J'aimerai vous trouver le mot clef. Celui qui vous fera sentir une poussée de chaleur. Ce n'est visiblement pas le mot : je vous aime.

Vous avez perdu la notion de l'amour. Mais aussi de l'humour, savez-vous, cette sauvegarde de notre espèce ?

Vous êtes las... Je suis là...

Mais tout écorche votre regard, à mon égard point de visu.

Vous emmitouflant dans le noir, vous consumez votre dernier espoir.

C'est un triste soir, qui gagne sur le jour.

Cette situation terrible, vous semble un toujours.

Mais moi, je faisais, fais, et ferai tout pour...

Même sans savoir nager, j'empêcherai que vous sombriez

Même sans savoir danser, j'empêcherai que vous chuterez

Même sans être une réelle artiste, je vous citerai les mots bonheurs

Même sans être une fée, j'essayerai de vous retrouver, de la belle vie ces effets...

Monsieur, je vous aime

Et sachez que si vous ne m'aimez plus, dans l'espérance d'un simple moment, qui s'échappera... Je serai, j'étais, je suis là.