Montréal.

Collectif D'auteurs Atelier Les Cris De L'écrit

Quatre octobre deux mille seize. Jade

Ralenti. L'air chaud et la grande ville. Les rues innombrables au millier de maisons. Les escaliers en bois menant aux terrasses. Sentiment familier comme si cela nous appartenait.

Les souliers foulent les trottoirs, l'oiseau chante quand il devient vert. Une faim qui nous dépanne, un bol de coriandre et de tofu. Le rhinocéros en bois.

Un air de piano parmi les livres. Ces gros canapés qui sentent le doux. Et puis le froid en maudit, juste dehors, dans les pas qui crissent.

Le thé chaud dans les fripes pour réanimer nos membres. Les slogans anarchistes pour réanimer nos rêves.

Les artistes inspirés qui crient sur les murs, où s'élèvent des squelettes d'oiseaux inconnus. Ces commerçants discrets et leurs volailles figées, et leurs crânes, et leurs poils, et leurs pois.

Le son des tambours quand la chaleur emménage, au rythme des chants. Le violon triste quand il n'y a plus rien à attendre.

Danser, danser, danser dans les rues sur un air de jazz. Rire trop fort sous les bulles roses. Et danser encore, avec n'importe qui, n'importe quand, pour se sentir aimé.

  • je pense que le texte gagnerait à garder le "nous" au 2eme alinéa (appropriation de l'espace par les personnages) nos? souliers...une expression difficile à saisir : le froid en maudit. peut-être reprendre le "nous" dans la dernière phrase pour garder nle parti prs d'un vécu à deux : ... pour nous sentir aimés.
    une impresssion générale d'un accord profond avec le lieu.
    merci
    Jean Paul

    · Il y a environ 8 ans ·
    Img 20160515 114430

    Collectif D'auteurs Atelier Les Cris De L'écrit

  • Les pas qui crissent dehors et les gros canapés qui sentent le doux …le thé chaud ! J'aime votre poésie.. on s'envole !!

    · Il y a environ 8 ans ·
    Chc2ah2z

    nombredor75

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