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Morne Automne
fenrir
L'automne,
On dit de toi que tu es une saison morne,
Pourtant en te regardant, rien n'est monotone.
Tu fais perdre la lumière du jour,
La nuit arrive plus tôt,
Le froid te suit de prés,
Mais l'éclat de la lune en ta saison n'est que velours.
L'esprit se perd en pleine nature,
Quand en marchant,
Arrivent devant soi, des feuilles rouges sang
Le vent tout en les portant,
Laisse place à une danse macabre.
Une nuit d'horreur par année,
Ranimant pour un court instant,
Les âmes des enfants.
L'homme a beau chérir l'été,
Si tu n'existais pas, nous aurions du t'inventer.