Nandy
Jean
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Pour la première fois tu nous réunis sans que nous n'ayons envie de rire ou de sourire.
Mais malgré ma tristesse, malgré ce chagrin, je voudrais parler de ce regard si doux, de cette affection, de cette petite lumière tellement présente dans tes yeux.
Oui, cette lumière permanente qui nous guidait, nous accompagnait, veillait sur nous, à tout moment, à tout âge.
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Tu as toujours été là, avec cette bienveillance, cet amour, que tu nous offrais tous les jours. Tu nous as montré la voie, ouvert ce chemin, nous éduquant dans le respect de l'autre, dans ces valeurs qui sont désormais les nôtres.
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Souvent, si souvent, tu m'as prise par la main, me protégeant, me regardant, me conseillant. Autant que je me souvienne, tu m'as aidée à me relever, toujours, soignant mes genoux écorchés, pensant mes bleus à l'âme….
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Ton histoire fut belle, entourée des tiens, du respect, voire de l'admiration des autres. Oui, ces autres qui te regardaient avec l'amour que tu savais leur offrir, avec cet indescriptible don de soi, avec cette discrétion et cette simplicité. Je t'ai souvent observée, discrètement pour ne pas te gêner, voulant m'inspirer de cette si exquise force qui émanait de tout ton être.
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Ta personnalité m'a souvent, si souvent inspiré. Face à des moments compliqués, à des attitudes, des regards, des façons d'être, de faire, je me suis souvent demandé ce que tu aurais fait, et j'ai en permanence espéré que tu serais fière de moi.
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Face à cet environnement parfois si flou, souvent si fou, sur cette Terre pas toujours ronde, tu as su créer cet espace, imaginer ces moments, qui nous permettaient de croire que le reste de ce monde était aussi merveilleux que ton univers.
Ma petite Mamie, ma Nandy…..
Aujourd'hui tu t'en vas. Mais tu ne pars pas si loin, tu as juste décidé de nous accompagner différemment, autrement. Tu sauras nous dire, nous éclairer, nous relever. Tu ne soigneras plus mes genoux écorchés, ni ceux de tes petits et arrières- petits enfant. Mais je le sais, tu vas toujours avoir ce si merveilleux regard sur nous, sur moi, et cette délicieuse étincelle ne s'éteindra pas, brillera à tout jamais.
Désormais, quand je regarderai le ciel, je sais que je t'y verrai. Alors, un sourire éclairera mon visage… Ce si beau sourire qui était le tien.
Ma petite Mamie, merci….
Ma Nandy, je t'aime….