Nature profonde de mes sentiments candaulistes

apothecades

Devenir candauliste était au fond inscrit dans ma nature,

Mais tu es celle qui m'a conduit à en faire cette lecture,

A prendre conscience de ce que j'étais au fond de moi,

Jusqu'à offrir à notre mariage cet avenir auquel je crois...


Je rêve depuis de te faire découvrir cette toute autre vie,

Où l'on se donnerait du temps pour satisfaire tes envies,

Nous pouvons encore vivre tant de choses excitantes,

Toi qui aimes papillonner, profites d'être si séduisante...


Le premier de mes rêves et je sais que tu l'entendras,

Est celui où devant moi tu danses dans d'autres bras,

Je te vois t'amuser et sourire à un homme séduisant,

Tu as les cartes en mains et lui les atouts d'un amant...


Je suis le peintre et toi la muse de ces toiles idylliques,

De moments hors du temps qui seraient magnifiques,

Mes fantasmes avec toi n'ont de limites que ton plaisir,

Jusqu'à te rendre femme fontaine au moment de jouir...


J'aime que tu sois une Size Queen et qu'ainsi tu l'assumes,

En préférant les sexes de grande taille à ma petite plume,

Longtemps tu n'as eu d'autre choix que de t'en contenter,

Gageons qu'un potentiel amant devra être bien monté...


J'aime te voir désirer les corps musclés d'autres hommes,

Le genre de mâles alphas que tes fantasmes consomment,

Et dont tu rêves parfois pour explorer une autre sexualité,

Que tu ne peux vivre avec moi car je n'ai pas leur virilité...


Être la maitresse d'un tel homme ne serait-ce qu'une nuit,

Convient que tu y as déjà pensé les soirs où tu t'ennuies,

Que tu l'as même fantasmé au point de parfois en rêver,

Mais encore tu t'y refuses au prétexte de nous préserver…


Tu dois avoir conscience qu'il m'est devenu plus frustrant,

D'être un frein à ta sexualité plutôt que de voir ton amant,

Satisfaire en prenant ma place certains de tes fantasmes,

Je suis prêt à le voir devant moi te conduire à l'orgasme...


Certain que tous les deux nous y prendrions du plaisir,

Unis pour le meilleur, il assouvirait tes moindres désirs,

Heureux de te voir enfin lâcher prise une première fois,

Tu dois juste faire en sorte que cela se passe à côté moi...


Ton corps tout entier me dirait que tu prends du plaisir,

D'un regard malicieux juste avant qu'il ne te fasse jouir,

Tu me remercierais de pouvoir vivre cette chose insensée,

Avant de revenir te lover dans mes bras et m'embrasser...


Si je rêve d'être ton Christian Grey, je sais parfaitement,

Que face à ce fantasme je n'ai pas les mêmes arguments,

Que d'autres que moi seraient de meilleurs interprètes,

Alors je ne demande qu'à les voir me voler la vedette...


Je devine qu'un jour toutes les conditions seront réunies,

Et que tu feras avec moi le choix d'enfin suivre tes envies,

Ce jour-là tu me combleras en t'ouvrant à cette sexualité,

Sous le signe du partage dont toi seule aura l'exclusivité...


Profites pleinement de cette vie, ton mari désire te l'offrir,

Fais de lui ce qu'il veut et soit la femme qu'il désire chérir,

Amuses-toi avec passion dans l'intimité de notre mariage,

Et tu renforceras les fondations de notre si bel ouvrage...


Car ce qui tue souvent à petit feu la plupart des mariages,

C'est de s'installer dans une routine qui dans son sillage,

Fait trop de place à l'ennui et à cette maudite lassitude,

Qui au fil des années font naitre de réelles incertitudes...


Que reste-t-il de la passion qui nous dévorait il y a 20 ans,

Pourquoi as-tu moins de désirs malgré tes sentiments,

Parce que l'amour que l'on ressent évolue dans le temps,

Il n'en est pas moins fort mais simplement différent... 


Ce n'est donc pas une fatalité mais une réelle opportunité,

De pouvoir se réinventer avec une toute autre sexualité,

Où la notion de fidélité ne serait plus synonyme pour toi,

D'avoir l'interdiction de coucher avec un autre que moi...


Je t'invite depuis des années à me suivre sur cette voie,

A écouter cette petite voix que tu entends au fond de toi,

Je sais que tu résistes mais n'est-ce pas peine perdue,

Avec un mari qui a fait le choix d'avoir le rôle du cocu...


Celui du cocu consentant avec qui sa femme partage tout,

De ses moindres désirs jusqu'à ses aventures sans tabou,

Je veux te voir profiter de la vie et de ses plaisirs interdits,

Qui ne le sont finalement que lorsqu'on entre au Paradis...


Ni ton Dieu ni personne ne viendront juger ce qu'on fait,

Notre mariage resterait sacré même si parfois tu sexais,

Avec d'autres que moi car nous profiterions ensemble,

D'une sexualité bien meilleure qui ainsi nous rassemble...

 

D'autres à ma place auraient envisagé de regarder ailleurs,

De papillonner et qui sait d'aller butiner d'autres fleurs,

Mais toi, tu me l'as toujours interdit alors bien sagement,

Je nous ai forgé cet autre destin tellement plus excitant...


En te plaçant toujours au centre de toutes mes attentions,

Sur un vrai piédestal, j'ai fait naitre beaucoup d'excitation,

En t'encourageant à redécouvrir le plaisir de papillonner,

Et ainsi être digne du mari que tu as toi-même façonné...


Je crois dans notre histoire avoir enfin trouvé ma place,

Même si tu continues encore à vouloir te voiler la face,

Si dans notre couple tu revendiques de porter la culotte,

Souvent tu aimerais au lit avoir un homme qui te l'ôte...


Mais cet homme en question, puis-je encore l'incarner,

Alors qu'un Christian Grey saurait bien mieux te guider,

Par son charisme et toute l'énergie sexuelle qu'il dégage,

Désires-tu vraiment avec moi faire ce genre de voyage...


Ou alors seulement en me laissant poser tes bagages,

Dans sa chambre rouge pour y découvrir le bondage,

Et le plaisir d'être attachée et d'ensuite lâcher prise,

D'être une source de convoitise et de jouir à ta guise...


Ce désir, tu l'as toujours eu en toi, je ne l'invente pas,

J'aurais bien aimé être celui qui te mettrait dans cet état,

Mais ton désir s'est réveillé en voyant 50 nuances de Grey,

Et le genre d'homme à qui il te serait difficile de résister...


Sans culpabiliser, tu l'as avoué à ton homme déconstruit,

Et reconstruit à l'image du courant féministe qui traduit,

Ce besoin qu'ont les femmes de prendre enfin un pouvoir,

Qui était alors réservé aux hommes depuis la préhistoire...


Mon éducation avait été celle d'une société patriarcale,

Dans laquelle je devais forcément être sur un piédestal,

Avant de te connaitre, je rêvais d'être un mâle dominant,

Et non de ceux avec qui la femme s'emmerde en baisant...


Même les plus féministes d'entre elles le reconnaissent,

Elles préfèrent souvent au lit un homme qui les fesse,

Avec qui elles assument d'être de véritables diablesses,

C'est d'un tel homme qu'elles deviendront la maitresse...


J'ai toujours complexé de n'avoir rien du mâle alpha,

Au lieu d'être ce Don Juan, je n'étais qu'un Casanova,

Enchainant les conquêtes pour ne pas coucher avec elles,

Car la peur de les décevoir était chez moi irrationnelle...


Sans doute encore marqué par le complexe du vestiaire,

Et le regard des autres auxquels je n'ai pu me soustraire,

J'ai compris que les hommes n'étaient pas tous égaux,

Que la taille de mon sexe venait de détruire mon égo...


La plupart des femmes m'ont renvoyé à cette image,

Qui dans mon lit s'est aussi affichée sur ton visage,

Celle de la désillusion et d'une réelle incompréhension,

Et je n'ai dû mon salut qu'à la magie de notre relation...


Ce n'est qu'en devenant candauliste que j'ai pu assumer,

D'être le genre d'amant qui ne te fera jamais fantasmer,

Tu aimes les hommes musclés et les sexes de belle taille,

Comme celui qui fut le premier à déflorer tes entrailles...


L'amour a vraiment ses raisons que la raison ignore,

En me laissant encore être le seul homme qui t'honore,

Tu as quelques peu oublié à quel point tu aimais le sexe,

Celui dont je te prives et qui nourrit mes complexes...


Je dois depuis faire face à la frustration et à l'abstinence,

A laquelle tu m'as réduit après peu d'années d'opulence,

Où grâce à la passion débordante de notre belle romance,

Tu avais un peu oublié que la taille a tant d'importance...


Mais peu à peu, tu as commencé à avoir moins de désirs,

Ne ressentant plus cette excitation qui te faisait frémir,

M'avouant que ton ex avait été un bien meilleur amant,

Je voyais que me faire l'amour n'était plus aussi excitant...


Un temps tu m'avais laissé croire que j'étais un bon coup,

C'est le cas des amants mais plus rarement d'un époux,

Avec si peu d'atouts, il n'aurait pas pu en être autrement,

D'autant que je suis de ceux qui éjaculent précocement...


Pourtant tu as eu la force et le désir de me rester fidèle,

Peu de femmes n'auraient pas gouté au péché originel,

Tu as préféré sacrifier une grande partie de ta sexualité,

Plutôt que de vivre dans le mensonge et l'infidélité...


C'est un choix qui m'oblige parce que j'en ai conscience,

Pour que tu continues à porter fièrement ton alliance,

Je devais faire en sorte de faire évoluer notre mariage,

Et pour toi seulement y introduire la notion de partage...


Ce que j'ai commencé à t'écrire a pu être déstabilisant,

Mais tu devais comprendre ce que j'avais dans le sang,

A aucune autre, je n'aurais pu dire toutes ces choses,

Et je crois que tu as toujours été sensible à cette prose...


Sinon tu te serais montrée bien moins encline à me lire,

A découvrir un univers tournant autour de tes désirs,

Que tu aurais dû oublier si je n'avais pas été candauliste,

Je le suis devenu pour te rendre heureuse et hédoniste...


J'ai découvert que ce qui me procurait le plus de plaisir,

C'était avant tout de penser au tien et de voir ton sourire,

Qui à lui seul possède le pouvoir de me mettre à genoux,

Tu as fait de moi ton soumis bien avant d'être ton époux...


Un peu par la force des choses tu as dû prendre les rênes,

Parce que j'ignorais tout du sexe et des zones érogènes,

Faisant de moi ton fidèle destrier et de toi ma Maitresse,

A l'époque tu n'avais jamais eu à connaitre cette ivresse...


De voir un homme qui devant toi allait courber l'échine,

Jamais avant toi je n'avais éprouvé cette sensation divine,

D'avoir enfin trouvé celle à qui je désirais me soumettre,

La femme de ma vie venait ainsi devant moi d'apparaitre...


J'ai eu cette révélation en voyant avec quelle spontanéité,

Tu as jugé de mon incroyable ignorance de la sexualité,

Me comparant alors au seul homme que tu avais connu,

Avec l'élégance de garder pour toi qu'il était bien pourvu...


Je ne l'ai d'ailleurs découvert que des années plus tard,

Si Dame Nature n'avait pas été généreuse pour ma part,

Tu m'a confié qu'avec ton ex elle l'avait été bien plus,

Et que ta préférence allait à ses centimètres de plus...


Je n'ai pas ressenti d'humiliation mais bien de l'excitation,

Qui allait alors nourrir mon attirance pour la soumission,

Et faire naitre en moi un penchant pour le voyeurisme,

Qui depuis fait de ton mari un adepte du candaulisme...


Avoir un sexe de petite taille était mon grand complexe,

Mais tu m'as enseigné qu'à défaut d'avoir un gros sexe,

Qu'avec de subtiles caresses et des mains baladeuses,

Je pourrais déjà rendre la chose moins ennuyeuse...


En ce sens grâce toi, j'ai appris à devenir bien meilleur,

Pour ne plus être sexuellement toujours un imposteur,

Même si pour te satisfaire tu as dû me laisser introduire,

Toutes sortes d'objets qui ont souvent su te séduire...


Même si aucun d'eux ne remplacera jamais un vrai sexe,

Il sont à ce jour la seule réponse à ton désir complexe,

D'avoir de meilleures sensations que celles que je t'offre,

Tout en refusant de laisser à un autre la clé de ton coffre...


Cette idée te fait peur alors tu la regardes avec prudence,

Tu vois la pratique du candaulisme comme une déviance,

Tu as en tête qu'un amant serait pour nous une menace,

A partir du moment où je lui laisserais prendre ma place...


Car si tu as admis que ton mari est un vrai candauliste,

Que notre couple s'épanouirait en devenant féministe,

Tu redoutes d'être incapable de contrôler tes sentiments,

Avec un amant qui ne t'offrirait que des bons moments...


Mais un amant est là pour ça et c'est bien le pourquoi,

Tant de femmes en font l'expérience au moins une fois,

Pour s'offrir simplement ces quelques instants de plaisir,

Pour oublier leur charge mentale et ne penser qu'à jouir...


Ce n'est pas d'un amant que l'on tombe pas amoureuse,

Mais de ces instants avec lui d'où l'on ressort radieuse,

Bien sûr que la toute première fois, elles vont culpabiliser,

En repensant à ce qu'avec lui elles viennent de réaliser...


Mais rares sont celles qui s'arrêtent à cette expérience,

Elles attendent même la prochaine avec impatience,

Car elles découvrent en elles qu'une autre femme existe,

En ce qui te concerne, elle n'aurait qu'à être candauliste...


Cette évolution de notre sexualité a vu le jour grâce à toi,

Et à tout ce que tu représentes pour moi sous notre toit,

Si j'aime évidemment lorsque tu m'accordes tes faveurs,

J'aimerais tout autant que tu goutes à d'autres saveurs...


Que tu me laisses être celui qui t'enlève ta petite culotte,

Juste avant que là, devant moi, ton amant ne te saute,

Quel bonheur ce serait que d'ensuite te lécher la chatte,

Et te faire jouir sous les yeux d'un amant qui nous matte...


Mes fantasmes avec toi n'ont en effet pour seule limite,

Que ton consentement à imaginer ces choses insolites,

Qui pourraient un jour qui le sait finir pas se produire,

En cédant à la tentation de laisser un autre te séduire..


Mais ce ne serait pas faire offense à nos sentiments,

Que de reconnaitre que parfois tu as envie d'un amant,

Qui t'excite en voyant la taille de son sexe en érection, 

Et qui ne soit pas incapable de contrôler son éjaculation...


Serait-ce trop demander moi qui t'ai offert tant de liberté,

De respecter ce que je suis en m'accordant avec subtilité,

D'être une femme dominante qui me tient par les couilles,

Qui sais me remettre à ma place avec ma petite nouille...


Ce désir est en moi et tu es la seule qui puisse l'assouvir,

J'aimerais tant que malicieusement tu m'en fasses jouir,

Que l'on s'amuse tous les deux de ce qui n'est qu'un jeu,

En le gardant secret pour ne pas faire trop d'envieux...


Est-il plus difficile de tenir ce rôle qui de toute évidence,

Te ferait me dire certaines vérités tout en étant tendance,

Que de m'avoir menti en disant que j'étais un bon coup,

Et même meilleur que ton ex et son inoubliable atout...


Bien sur, tu as depuis longtemps reconnu ce mensonge,

Me confessant tout ce que je devinais dans mes songes,

Qu'avec moi tu ne ressentais pas les mêmes sensations,

Bien qu'agréables, elles n'étaient qu'une pale imitation...


Son sexe à lui, quand il prenait possession de ton antre,

Faisait virevolter des papillons dans ton bas-ventre,

Alors quand de sa main habile il venait délicatement,

Caresser ton petit bouton, tu jouissais passionnément...


Tu sais bien que ce n'est pas le fruit de mon imagination,

Car tu espérais qu'en faisant comme lui je ferais illusion,

Tu voulais que je suive des pas bien trop grands pour moi,

Je n'ai donc pu t'offrir ce que tu attendais au fond de toi...


Tu venais de faire la fâcheuse expérience que la sexualité,

Etait différente en fonction du partenaire et de sa virilité,

Qu'avais-tu pu t'imaginer en n'ayant connu qu'un amant,

Sans doute pas qu'avec un autre cela soit aussi décevant...


Tu n'es malheureusement pas tombée sur le bon amant,

Celui qui au lit aurait fait de toi un merveilleux diamant,

Celui qui aurait du faire tomber ton ex de son piédestal,

Aujourd'hui c'est possible dans un cadre extra-conjugal...


Avec moi tu disposes de tout l'univers des possibles,

Et je suis persuadé que tu n'y es plus aussi insensible,

Que ce que tu as pu le prétendre il y a quelques temps,

Je suis tout à toi pour t'accompagner à vivre ce moment...


Où toi et ton petit cul allez découvrir d'autres aventures,

Ton charme et ta sensualité te donnent tellement d'allure,

Que la folie serait vraiment de ne jamais oser en profiter,

Notre amour nous offre cette autre vision de la sexualité... 


Et en la matière tu reconnaitrais après cette expérience,

Que si elle est évidemment le fruit de ma persévérance,

Avoir une sexualité libérée ne fait pas de toi une salope,

Mais une femme tout aussi merveilleuse que Pénélope...


Il n'est donc pas exclu qu'un jour je devienne ce cocu,

Qui prend du plaisir à voir sa femme et petit son cul,

S'offrir devant lui à un homme sur lequel elle fantasme,

Et avec qui elle pourrait avoir de multiples orgasmes...


Ce n'est que ton plan cul et c'est pour ça que c'est si bon,

C'est ainsi entre vous parce que la flèche de Cupidon,

T'a déjà rendue amoureuse de celui qui est ton mari,

Et que lui ne veut ni de tes sentiments ni être ton chéri...


Il ne veut que ton cul et tant mieux parce que toi aussi,

Tu ne veux que sa bite en partageant cette philosophie,

Du sexe uniquement pour du sexe et sans aucune retenue,

En profitant à outrance l'un et l'autre de vos corps nus...


Tout l'intérêt d'avoir une telle relation extra conjugale,

C'est de pouvoir s'évader d'un quotidien parfois carcéral,

D'oublier dans ces moments-là toutes ses préoccupations,

Et ne s'adonner qu'au plaisir de profiter de la situation...


L'autre avantage est aussi d'être seule maitre de ce jeu,

Et de pouvoir changer d'amant autant que tu le veux,

Tout comme de choisir par moment de ne pas en avoir,

J'aimerais qu'à cette histoire tu commences à y croire...


Et qu'elle devienne la notre au moins dans ton esprit,

Ce n'est pas une fin en soi d'avoir un amant dans ton lit,

Mais un réel désir que l'on doit partager tous les deux,

Comme lorsqu'on utilise un gode à la place de ma queue...


Cela ne nous empêche pas de nous enlacer par la suite,

Juste après avoir pris ton pied avec cette grosse bite,

Certes elle n'est qu'en silicone mais ton plaisir se ressent,

Il est plus intense et tu m'offres un spectacle différent...


De ce qu'il est lorsque nous ne sommes que tous les deux,

Où je suis toujours dans la retenue à cause de ma queue,

Parce que je suis un éjaculateur précoce depuis toujours,

Qui jouit la plupart du temps en quelques allers-retours...


C'est un trait qui caractérise au Royaume de Candaule,

Ceux qui regardent leurs femmes tout en ayant la gaule,

Coucher avec des hommes dignes de leurs fantasmes,

Et avec qui elles ressentent leurs plus beaux orgasmes...


C'est tout ce que je nous souhaite, de porter fièrement,

Mon alliance et mes cornes si un jour tu as un amant,

Ce qui est pour nous je le crois une expérience à vivre,

Au moins une fois dans notre vie et qu'elle nous délivre...


Des carcans de la société et nous ouvre à une sexualité,

Que peu ont la chance de partager avec notre complicité,

Qui me pousse à t'encourager à braver quelques interdits,

Et renoncer à cette fidélité sexuelle promise à ton mari...


Ni moi ni notre mariage ne peuvent te priver du désir,

D'avoir une sexualité épanouie et de vouloir en jouir,

Qui sait si après elle ne le serait pas davantage avec moi,

Si tu faisais parfois le choix qu'un autre s'occupe de toi...


Je sais qu'une partie de toi y est fermement opposée,

Qu'un mari ne doit pas permettre à celle qu'il a épousée,

D'être libre dans sa sexualité et de pouvoir le cocufier,

Ce serait ouvrir la boite de Pandore qui était sanctifiée...


Une autre partie de toi redoute surtout de ne pas assumer,

D'avoir ces relations extra-conjugales que j'ai légitimées,

Au nom de mon amour pour toi et de mon désir de te voir,

Prendre un plaisir que tu pensais ne plus jamais recevoir... 


Je crois d'ailleurs que je n'ai jamais eu à t'en persuader,

Ton plaisir avec d'autres serait souvent moins galvaudé,

Et bien plus excitant à l'idée de découvrir autre chose,

En faisant bon usage de cette liberté dont tu disposes...


Ce jour-là seulement je retrouverai de l'estime pour moi,

Parce qu'alors je n'aurai plus à me demander pourquoi,

Tu refuses à cause de moi de t'offrir ce plaisir légitime,

Notre amour pourrait-il pâtir de ce qui relève de l'intime... 


Je refuse d'y croire car tout ce que nous avons construit,

Doit nous permettre aujourd'hui d'en récolter les fruits,

Tu ne peux pas m'avoir laissé t'écrire tous ces poèmes,

Sans que tu n'en aimes l'idée tout au fond de toi-même...


Quelle femme d'ailleurs n'aimerait pas avoir cette liberté,

Qui dans un mariage candauliste apporte tant de sécurité,

Et l'assurance qu'elle seule pourrait ou ira voir ailleurs,

Tout en laissant à son mari la chance d'être un voyeur...


Un mariage devient candauliste avant d'être consommé,

Dès qu'un mari fantasme de partager sa bien-aimée,

Et que celle-ci accepte qu'il puisse cultiver cette idée,

Même si elle s'efforce de faire en sorte de l'en dissuader...


Tu sais pourtant être persuasive mais voulais-tu vraiment,

L'être au point de m'y faire renoncer définitivement,

Peut-être que tu étais curieuse de nous voir ainsi évoluer,

Dans un monde où je pouvais t'être entièrement dévoué...


En toute honnêteté, tu devrais à présent le reconnaitre,

Que mes écrits ont éveillé en toi cette idée que peut-être,

J'étais quelque part dans le vrai en t'offrant cette liberté,

Mais que tu as peur de ne pas assumer cette sexualité...


C'est le dilemme auquel nous sommes tous confrontés,

Lorsque nos convictions sont ébranlées par la sexualité,

Quand celle-ci nous fait entrevoir tout ce que la morale,

Tente de nous interdire au nom du bien et du mal...


Et pourtant quoi de plus normal qu'une femme désire,

Et prenne du plaisir à laisser un bel homme la séduire,

Tu tâche encore de résister mais tu céderas à la tentation,

C'est une question de rencontre, j'en ai la conviction...


Parce que ce jour-là tu ressentiras toute l'exaltation,

D'éprouver pour cet homme une irrésistible attraction,

C'est une question d'alchimie mais aussi et surtout,

D'état d'esprit pour te sentir libre d'aller jusqu'au bout...


Au bout de tes envies, qu'elles soient sages ou torrides,

Qu'il puisse les deviner et surtout qu'elles le guident,

Qu'il lise dans tes yeux et sache dans chacun de tes gestes,

Jusqu'où tu as envie qu'il aille sans que tu ne protestes...


Que tu lui demandes sagement de s'en tenir à une danse,

Ou qu'au contraire tu montres un peu moins d'innocence,

Et que tu lui laisses la rendre de plus en plus sensuelle,

Les caresses de ses mains éveillant ton désir charnel...


Que même devant mes yeux tu ne peux plus contenir,

C'est avec cet homme que tu as envie de baiser et jouir,

Son charme et son physique y seront pour beaucoup,

Il te semble qu'il a les atouts pour être un très bon coup...


Et si finalement baiser avec lui n'était pas extraordinaire,

Il t'aurait faite au moins vibrer jusqu'aux préliminaires,

Assez pour coucher avec lui et faire de moi un cocu,

Chaque jour nous rapproche de ce moment tant attendu...


Tu m'avais confié ta préférence pour un visage connu,

Plutôt que de faire la rencontre d'un illustre inconnu,

Alors quand Jeff te contacta, plus qu'une coïncidence,

Ce fut un signe du destin qui t'a mise en confiance...


Et au petit matin, ton sourire parlait de lui-même,

Tu venais enfin de te reconnaitre dans mes poèmes,

Tes yeux étaient si malicieux en me parlant de lui,

Et de ce fameux SMS qu'il t'avait envoyé dans la nuit...


Tu m'a enfin considéré comme à un mari candauliste,

N'hésitant pas à m'avouer qu'il était en haut de ta liste,

En allant jusqu'à l'inviter à un week-end de retrouvailles,

Avec tes amis du lycée pour revoir cette vieille canaille...


Avec lui tu avais une revanche à prendre sur le passé,

Car tu savais pertinemment que tu l'avais intéressé,

Et son SMS te le rappelait et à nouveau tu fantasmais,

Sur ce grand séducteur que toutes les femmes désiraient...


Toi qui n'avais eu que le droit de dormir dans sa tente,

A côté de lui et de sa copine, la revanche serait éclatante,

Et presque inespérée mais elle est possible malgré tout,

Parce que l'idée te plait et qu'elle n'est plus aussi tabou...


La suite de votre petite histoire n'a pas encore été écrite,

Mais l'on sait bien tous les deux que cet homme t'excite,

Alors tu devrais insister parce qu'il est je crois le premier,

Avec qui il serait probable que tu puisses me cocufier...


Ce matin-là tu as su qu'il ne s'agissait pas d'une galéjade,

Une partie de toi espérait sans doute porter l'estocade,

Et voir la jalousie emporter toutes mes idées candaulistes,

Mais j'ai adoré et je t'ai encouragée à devenir hédoniste...


Aurais-tu préféré que je m'emporte tel un mari jaloux,

Plutôt que de me voir fièrement me mettre à genoux,

Et te dire que j'aimerai te voir papillonner sexuellement,

Et que tu fantasmes sur lui m'excite aussi réellement...


J'en ai fait pour toi le serment dans toutes mes poésies,

Plus jamais je ne me laisserai être dominé par la jalousie,

Je veux que tu sois une femme avant d'être mon épouse,

Et sache qu'il me plait lorsque tu te montres jalouse...


Force est de constater que malgré le temps qui passe,

Et même si tu fais encore en sorte que rien ne se passe,

Tu n'as pas réussi à effacer mes pensées candaulistes,

Elles sont ancrées en moi, c'est à toi d'être opportuniste...


Et d'accepter enfin de profiter de l'homme que je suis,

Et surtout du fait que tu es une femme terriblement sexy,

Qui en plus au fond d'elle sait qu'elle aime la séduction,

N'est-ce pas le meilleur et ce qui crée toute l'excitation...


Et pourtant c'est souvent la première chose qui s'oublie,

Dès que les partenaires sont dans une relation établie,

Qu'ils couchent ensembles et qu'à tort ils considèrent,

Que de continuer à se séduire deviendrait secondaire...


Mais ce n'est pas une chose facile et au fil des années,

La plupart des couples la laisseront lentement décliner,

Jusqu'à ce qu'elle devienne pratiquement inexistante,

Ils s'étonneront alors d'une sexualité moins excitante...


Nous n'y avons pas échappé mais ce fut plutôt salutaire,

Car j'ai pris la plume avant de sombrer dans l'adultère,

Qui loin d'être une solution aurait été une grave erreur,

Le poète que je suis ne prétend pas être notre sauveur...


Je t'ai écrit avec mon coeur ce que je pouvais ressentir,

Plus que ma femme, tu es la seule Muse qui m'inspire,

Et qui devrait se reconnaitre au travers de mes poésies,

Tout ce que j'ai écrit n'est rien d'autre que notre récit...


Je suis persuadé d'avoir réussi à faire bouger les lignes,

Si tu ne sauteras jamais sur toute la gente masculine,

Je te vois faire preuve de plus d'ouverture d'esprit,

En pensant à l'idée d'avoir un autre homme dans ton lit...


Mais tu me dis qu'encore tu as de nombreuses réticences,

Tu ne te crois pas capable de t'offrir ce bain de jouvence,

Que si l'idée est excitante, elle deviendrait dangereuse,

En jouissant avec un autre d'une sexualité plus heureuse...


Tu as parlé d'une folie que tu ne pourrais jamais assumer,

Redoutant que cette sexualité finisse par nous consumer,

Et pourtant tu me laisses continuer à t'écrire sans cesse,

Sur le thème du candaulisme et te faire des promesses...


Tu as encore tendance à ne pas t'éloigner d'un chemin,

Certainement plus raisonnable pour se faire des câlins,

Mais ne trouves-tu pas qu'il manque cruellement de sel,

Et de piment avec ma seule bite pour faire des étincelles...


Surtout lorsque comme toi, on a tous les atouts en main,

Et une totale liberté pour t'offrir un véritable festin,

Alors lorsque la tentation deviendra réellement trop forte,

Tu te décideras enfin à entrouvrir avec moi cette porte...


Le candaulisme est une forme particulière de libertinage,

Où le plus souvent c'est la femme qui profite de l'adage,

De jouir sans entrave en rejetant toute morale liberticide,

En s'adonnant ainsi à des plaisirs absolument torrides...


Je t'entends me dire que ce n'est pas ce que tu envisages,

Et que tu doutes d'être une de ces femmes à deux visages,

Si tu avais plus de temps libre pour toi, alors peut-être,

Ton état d'esprit changerait, c'est assez facile à admettre...


Si seulement tu prenais le temps de te rendre compte,

A quel point notre vie sexuelle est devenue une honte,

Que si j'en suis évidement le plus grand responsable,

Je t'ai donné les clés pour qu'elle devienne incroyable...


Car avec un peu de recul, tu verrais que toi seule dispose, 

Du pouvoir de profiter de tout ce que la vie nous propose,

Laissons faire les choses et voir jusqu'où cela nous mène,

D'autant que dans ce jeu, tu es pour moi la seule reine...


La vie est faite de rencontres rarement le fruit du hasard,

La notre fut celle d'un homme qui vit dans ton regard,

Une femme qui refusait d'avoir une vie écrite à l'avance,

Qui désireuse de voir autre chose lui a fait des avances...


Je ne peux que t'encourager à retrouver cet état d'esprit,

Redeviens cette femme conquérante dont je me suis épris,

Casses une fois de plus les codes et prends-y du plaisir,

Profites de l'instant présent et n'insulte plus l'avenir...


En affirmant que tu serais ensuite incapable de gérer,

Tu devrais au contraire arrêter de vouloir te censurer, 

Et t'offrir grâce à moi de vivre cette excitante aventure,

D'être une femme courtisée par de belles montures...


Ce ne serait qu'assumer d'être une femme de pouvoir,

Une femme qui peut être fière en se voyant dans le miroir,

D'aimer s'amuser avec ceux qu'elle prend plaisir à séduire,

Encouragée par un mari qui ne pourrait que s'en réjouir...


Je rêvais d'être candauliste et d'être pour toi cet artiste,

Qui a bien conscience qu'il n'a pas le talent d'un soliste,

Mais qui se voyait parfaitement être le chef d'orchestre,

De musiciens de talent, je te l'ai écrit dans mes lettres...


Ai-je été à ce point utopiste de croire à cette histoire,

N'est-elle finalement qu'un fantasme masturbatoire,

Quand bien même pourquoi refermer cette parenthèse,

Et mettre fin à mon rêve de voir un autre qui te baise...


J'ai cultivé ce rêve à force de longues nuit d'abstinence,

Espérant te voir le partager avec moi avec réjouissance,

Attends-tu que je me lasse que jamais rien ne se passe,

Et que je referme ce chapitre et en efface toute trace...


Il me semble difficile d'envisager un tel retour en arrière,

Je ne suis même pas sûr que tu veuilles en faire la prière,

A moins qu'à ton tour tu n'aspires à me rendre les rênes,

Et me permette de faire de toi une vraie femme fontaine...


Il serait bien que tu ne me laisses plus entre deux eaux,

Avec cette impression que tu souffles le froid et le chaud,

Si cela me tient en haleine, cela me laisse surtout espérer,

Que certaines choses t'attirent et que l'on doit en parler...


Tu ne peux pas lire ma poésie et rester aussi silencieuse,

Tu ne peux plus te cacher en disant que tu es trop pieuse,

Moi je ne t'ai écrit que pour nous ouvrir enfin au dialogue,

Et aujourd'hui encore, je suis trop dans un monologue...


Tu peux ne plus désirer être pour moi une telle muse,

Tu n'aurais absolument pas à me présenter tes excuses,

Mais simplement à me dire que tu ne veux plus me lire,

Tant que le candaulisme est la seule chose qui m'inspire...


Mais tu devrais prendre le temps de bien y réfléchir,

Car ma poésie candauliste a su aussi te conquérir,

Je suis convaincu qu'elle est source pour toi d'un plaisir,

Que tu n'oses reconnaitre car il est le reflet de tes désirs...


Et notamment quand elle évoque les jeux de séduction,

Et le plaisir de plaire qui devrait t'ouvrir à la discussion,

Que l'on échange sur ce qui pourrait être envisageable,

Plutôt que de t'arrêter sur ce qui te parait inconcevable...


C'est à toi de me dire si cette poésie doit être la dernière,

Si mes confessions ne t'ont pas fait entendre ma prière,

Alors il vaut mieux en effet se détourner d'un chemin,

Dont tu as trop peur qu'il puisse être notre destin...










 

 

















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