Nausée

Elisa Wersinger

Sûrement née un ou deux siècles trop tard ...


A l'image de ses esprits détruits

- de notre folle génération

Quelques âmes pleurent, hurlent sans fin.


Le cri, libérateur

- phrases sauvages d'images bouillantes -

S'éparpille et touche nos coeurs.


Admirons-les, eux

dans les vertes forêts

nus sous la pluie, sourire aux lèvres

nous, vides d'espoir et seuls sous les pleurs.

De ces modèles épicuriens, je rêve plus que de besoin.


Les pauvres civilisés - imbéciles

affamés de plaisir

D'un orgueil intarissable

Aveugles de tout instant où résonne le présent.

Libère-les, Art ! Exutoire !


L'affreuse comparaison 

Symétrie de deux civilisations

Entre pureté et pourriture la larme coule -  et

je vomis, et hurle et pleure !


Coeur ! Pur ! Lancer ! Blessure !

Larme ! Cri ! Ginsberg !

Pleure, pleure, pleure, pleure et pleure encore,


Et vidée, je marche jusqu'à toi, douce alcôve,

Bulle de mes jours heureux,

loin de tout, loin d'eux.


                                                                             20 janvier 2014

  • Tristesse et modernisme...

    La fin est saisissante. Très joli poème ! CDC et des Cœurs.

    · Il y a presque 11 ans ·
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    mark-olantern

    • Merci beaucoup !
      CDC ?

      · Il y a presque 11 ans ·
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      Elisa Wersinger

    • Coup de Coeur, et qui place, comme les notes d'ailleurs, ton texte sur la page d’accueil. :)

      · Il y a presque 11 ans ·
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      mark-olantern

    • Oh merci ! je ne connais pas encore bien ce site :)

      · Il y a presque 11 ans ·
      Photoprofilesc

      Elisa Wersinger

    • Mais de rien !

      · Il y a presque 11 ans ·
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      mark-olantern

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