Ne pas sombrer...

clemstonem

J'ai pas eu ce que je voulais, que je pense déjà a ce que je voudrais après. Avoir une vie et s'en contenter et art que je maîtriserais jamais. Mon paradis est ma prison, ma vie se résume par mes impulsions. J'agis sur des coups de tête mais je trouve quand même le moyen de me prendre la tête. Je passe mon temps a traîner et a essayer de rattraper ce qui m'a échapper. Je comprend pas tout ce que je peux pas traduire par des mots, tu comprends pourquoi j'ai du mal a saisir ce qui est beau. Je ne mérite personne, tu vas me détester avant de m'avoir aimé. Les gens ne me comprennent pas, je crois qu'aucune loi ne guide mes pas. Pas de logique mais quelques déclics ; un soupesons de raison dans ce puits sans fond. Je vie pas je survie, je passe mon temps a attendre que passe le temps. 

Je suis la dernière arrivée, et la première partie. Je suis celle assise contre le mur, les yeux rivés vers la fenêtre, je réfléchi. Comme si je pouvais encore m'échapper. Je traine les pieds, je colle le temps. Pourtant, je n'ai jamais su arriver a l'heure. J'aurais voulu ne pas connaître la peur, avoir le courage de tout envoyer valser. Je pourrais jamais toucher les étoiles, vaut mieux les ignorer. J'aime me faire du mal comme si ce que faisait les autres ne me suffisait pas. Partir et tout recommencer. Tout brûler et puis m'enfuir. J'oscille entre rêve et réalité, je passe mon temps a mentir a mes parents et a exagérer. Si seulement j'avais rien a perdre, si je m'étais pas aussi naïvement attachée, j'aurais peut être connu la liberté. Mes amis m'ont torturés, j'ai une vie de fausse persécutée. J'ai toujours pas encore trouvé ma place et il serait peut être tant que je le fasse. Mes émotions aiment bien hanter mes réflexion, c'est pas ma faute si je connais pas la modération. J'ai des passions chronique qui forment des piques. Ça part en vrille, je tombe aussi facilement qu'une quille. Tu parles d'une thérapie, quand j'écris, je sais plus de quoi j'ai envie. Ma tête est remplie de tiroirs, bienvenue dans la composition de ma mémoire. Je voudrais juste plus être moi, je suis déjà blasée les gars. Les lumières s'éteigne une a une mais je ne saurais pas les rallumer. Vous n'arrêtez pas de me décevoir, je m'enfonce un peu plus chaque soir. Je vais cultiver des ronces autour de mon cœur, c'est mon dernier espoir de ne pas sombrer.  

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