NET...FRISSONS

Philippe Darnault

Pour une certaine personne qui me fût Chère...

Et au fil des beaux jours

D'un clavier en émoi

Naquit en retour

Un certain désarroi

Dont mes doigts dans le noir

Effleurant maintes touches

M'entraînèrent au hasard

Vers une âme sans retouche.

Les traits de ton visage

Dans un parfait accord

Harmonisent ton bel âge

A celui de ton corps,

Et comblent d'émotions

Un concert virtuose

Qui dépose par passion

A tes pieds une rose.

Quand le bout de ton sein

Pointe de désir

J'implore qu'il soit mien

Pour mes rêves assouvir

Ô combien en éveil

En ces précieux instants

Devant telle merveille

D'un chef-d'oeuvre d'antan.

Quand le grain de ta peau

Sous mes doigts engourdis

Par un si beau tableau

Tel une œuvre de Vinci,

Me parcourt de frissons

Je ne peux me lasser,

Comme un jeune polisson

De ton corps, caresser.

Mais fripé je le suis

Quoique vous en pensiez,

Refleurir je ne puis

Ni flétrir remédier.


Philippe Darnault

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