Ni Verlaine ni Musset.

Claude Cotard

Dans quelques heures, dans l'avion.

Un regard vers vous, mes ami(e) s.

Juste une petite absence, à peine.

Et de nouveau je serai là, présent.

Juste un peu plus bronzé, heureux.

Un rêve, imagination fertile, pensées.

Avec vos mots, vos rêves, dans le cœur.

Avec vos rires, vos larmes, vos silences.

Sensibles, émotifs, vous êtes vous-mêmes.

Pas de grandes poétesses, juste vous.

Ce qui sort vient de votre cœur, nature.

A l'encre de vos émotions, de votre esprit.

De petites phrases pour dire beaucoup.

Des phrases de tout les jours, brutes.

Pour dire, je suis vivante, ici, maintenant.

Vous ne finirez pas dans les grands livres.

Ni Verlaine ni Musset, mais dans mon cœur.

Rimbaud et les autres ne sont pas vos voisins.

Qu'importe, l'encre est la même, la vie, la vôtre.

Continuez à écrire, à rêver, à donner, à aimer.

Votre poésie n'est pas pour les hommes, les femmes.

Saisissez encore les mots qui s'évadent.

De votre esprit, de votre cœur, de vote âme.

C'est pour les anges que vous écrivez, rêvez.

Sachez bien qu'ils vous lisent, avec attention.

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