N'importe quoi ?

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Je suis sur un chantier de construction. Apparemment j’y travaille. Je suis un « jeune », ou du moins un apprenti. Nous sommes au quatrième étage, à proximité de la cage d’ascenseur. Nous portons tous des casques de chantier. Mon « chef » est un petit homme plutôt sympathique. Il est assez âgé. Il entre dans la cage d’ascenseur pour intervenir sur la machinerie. Il passe sur des poutrelles et sur des parties du mécanisme, sans sécurité. Je suis au bord de l’ouverture, pour lui prêter main forte au cas où. Soudain, il perd l’équilibre. Il est très proche de moi, et essaye de se raccrocher à moi. Je voudrais l’aider, mais je reste les bras le long du corps, sans rien faire. Il tombe. Je le vois chuter. Avant d’atteindre le sol, sa tête heurte violemment un parapet. L’instant d’après, nous sommes autour de lui, avec d’autres personnes du chantier. Il est mort. Il n’y a aucun doute. Un de mes collègues me fait alors remarquer que ce matin, les nouveaux téléphones portables ont été distribués. Il me dit que mon chef en a reçu un, et me conseille de le prendre, puisqu’ « il n’en aura plus besoin ». Je suis choqué et l’envoie balader.

L’instant d’après, je marche vers l’entrée d’un aéroport, à côté de Richard B. [Richard est un collègue de travail, sympathique ; c’est un type baraqué, jovial, qui s’occupe de développement international ; il parle turc, chinois… et a toujours des histoires amusantes à raconter sur ses voyages. Nous avons travaillé ensemble sur un projet de JV en Russie, mais je ne l’ai jamais accompagné bien que nous en ayons souvent évoqué l’idée]. Je raconte à Richard ce qui est arrivé sur le chantier ce matin. Il me répond tout de suite que j’aurais du prendre le téléphone portable, que mes scrupules sont un peu ridicules. S’ensuit une engueulade qui tourne très vite à la bagarre. Nous nous battons. Nous luttons plutôt au sol. Je suis surpris de réussir assez facilement à prendre le dessus. Il fait un mouvement pour tenter de me retourner, mais je le contre en attrapant l’une de ses jambes et en la remontant vers sa tête. Je l’entends alors me dire « la prochaine fois que j’irai à Chicago, il faudra que tu viennes avec moi ». « – Ah oui ? Pourquoi ? », dis-je. « - j’ai envie de faire l’amour avec toi », surpris, je le regarde. Ce n’est plus lui avec qui je lutte, mais une très jolie femme russe.

Je suis toujours dans cet aéroport, mais dans un bus de transit, ou dans un avion. Je suis assis à une place, côté couloir, dans un carré de type ‘carré TGV’ (les 2x2 places en vis-à-vis). Autour de moi, toutes les places sont vides, sauf celle juste à ma droite (côté fenêtre). C’est une ex qui est assise là. Elle me parle, tout en baissant lentement son pantalon. Je remarque qu’elle a toujours (!) des poils pubiens roux. Lorsque tout son bassin est nu, je vois son sexe ouvert entre ses cuisses. Il est extrêmement bien dessiné… mais il est en métal ; une sorte d’aluminium, très lisse, brillant. En me baissant pour y poser la bouche, je vois par la fenêtre un camion qui s’éloigne. Il porte un signe Porsche à l’arrière. « Tiens ! me dis-je, Porsche fait des camions maintenant ».

Je suis maintenant avec ma famille. Je tâte mes poches et me rends compte que j’ai deux téléphones portables. Je suis embêté car je n’ai pas leurs chargeurs respectifs.

FIN

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