Noémie.
irae
Ou s'en va-t-on
après le dernier aboiement des amants ?
Pour peut que l'on n'ait rien inventé d'autre que sa propre gueule.
Avons-nous déjà été deux quand je savais te mentir par peur de ne pas t'aimer.
Seul, c'est certain.
Je t'ai toujours su rose fanée
comme moi
mais toi
tu étais d'autres folies.
et faisais sauter les ondes de mon radar,
Je triquais sans envie autre que de t'avoir.
Gouter l'eau des femmes,
et le profond de ta bouche
puis pleurer au balcon de ta chambre à l'heure ou les taxis se
déchaînent dans Bruxelles.
La peur d'avoir 20 ans et l'extasie que nous prenions
le reste que tu consommais à t'en exploser la raison.
et les bières que je m'enfilais,
ta peur de la route,
et tous les incendies
les querelles et l'orgueil
Les sexes chauds et la caresse.
Le matelas crasseux par terre.
Ton parfum sur l'oreiller
Toutes ces journées nues
C'est toi.
Depuis l'herbe du Sahara est un lieu à venir
et une tour ulcéreuse s'est érigée du foi au cœur,
les réveils sentent les abeilles et le pollen
et je ne t'appelle plus mon amour.
Mais il m'est impossible de qualifier l'envie qui me rappelle
à toi quand dans une autre je m'épuise.