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Noir et blanc.
memoiredutemps
Extrait de "La sentinelle des mortes".
Ce blanc si profond qu’il attire ; celui de la mort, une lueur vue par les revenus de justesse comme moi. Je le redécouvre, immaculé et pur, varié et impur de ces cris inaudibles qui ne tonitrueront jamais à l’ouïe des vivants ordinaires ; je les perçois pourtant. Et ce noir, la lumière y existe, différente, invisible à ceux qui ne rêvent pas… J’ouvre les yeux pour l’admirer, m’en repaître, comprendre pourquoi l’homme a des œillères l’empêchant d'admirer. Le noir c’est la sommité, le blanc l’absence, des infinis perceptibles à qui peut mais surtout accepte de voir.